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Roland Garros: Federer attention, le Monfils nouveau arrive!

Comme ils n’en ratent pas une, les commentateurs  français s’étonnaient, au terme des huitièmes de finale qu’il n’y ait plus que deux  Espagnols en lice pour la palme, alors qu’ils étaient quatorze au départ. Dans le même temps ils ne trouvaient absolument pas bizarre qu’il ne demeurât que trois Français au même stade, tandis qu’ils étaient, eux, partis à trente-deux…

Au contraire ils se tapaient follement sur le ventre à ces exploits formidables. C’est dire si j’attendais avec curiosité de les entendre étaler leur science, que ce soit sur Eurosport ou France 2, pendant le match de Monfils, qui devait donc terminer d’en découdre avec David Ferrer pour une place en quarts de finale, synonyme d’affrontement avec Federer.

J'avoue que ce fut au-delà de mes espérances. D’ordinaire, nos comiques de l’antenne changent plus ou moins d’avis à chaque jeu perdu ou gagné de leurs poulains. Des autres aussi d’ailleurs, mais c’est moins amusant. Là, c’était carrément le retour de veste à chaque coup de raquette.

C'est ainsi que Gaël, séché 1-6 dans la quatrième manche, a alternativement passé, entre revers perdu et coup droit gagnant, de dilettante en manque flagrant de préparation à fantastique compétiteur au talent exceptionnel. Bref après le Gasquet nouveau, voici le Monfils nouveau. Espérons qu’il sera plus champagne que piquette…

Ses potes analystes du tamis n’en doutent pas. Pour eux, il s’est révélé d’autant plus stupéfiant qu’il a battu le numéro 3 mondial sur terre, autre Demolition Man après Nadal et Djokovic, redevenant ainsi l’un des plus grands joueurs du monde. Autant dire que la légende a du souci à se faire pour tenir le choc face au scintillant showman.

Encore que Rodgeur soit un peu rentré en grâce auprès de ses détracteurs, dont le pire de tous Patrick Mouratoglou, dans le talk show de Leconte. Le vipérin s’est fendu de quelques compliments à l’égard du maestro. Bon gré mal gré. Je remarquais bien que ça lui écorchait la bouche. Et je n’ose penser à la vengeance du serpent si d’aventure Monfils nous écorne le mythe.  

Mais l’info la plus naze, c’est quand même à la TSR que je l’ai entendue. De la part de Rossier, qui n’a vraiment rien à envier à ses collègues hexagonaux. Jugez plutôt. Drôlement au courant des événements sur le Central, il nous annonce la venue sur le court du kiné pour ce malheureux Simon qui, mené 1-4 dans son troisième set contre Soderling, n’est pas bien et ça se voit, dit en substance l'ineffable Jean-Marc.    

Or non seulement le Français se portait mieux qu'un charme puisque dès cet instant il a emmené le Suédois dans un tie-break, mais surtout, si le toubib a rappliqué, c’était juste pour soigner une ampoule ou deux à la mimine du Suédois. Plus folklorique, tu regardes  Secret Story…

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