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Federer n'avait pas pris son Alka Melzer!

Que Djokovic déclare forfait ou non, cela ne change pas grand-chose aux chances de Federer de marquer beaucoup de points. Et pourtant Dieu sait qu’il en avait l’occasion à Monte-Carlo, où une voie quasi royale s’ouvrait vers la finale. Mais il est piteusement tombé en quarts déjà. Contre Jürgen l'Autrichien qui ne l’avait jamais battu jusqu’ici. De quoi se dire qu’il aurait décidément eu besoin d’un Alka Melzer!

Le plus inquiétant c’est qu’on ne cessait, depuis le début du tournoi, de vanter la forme extraordinaire d’un Rodgeur indémodable, au-dessus de la mêlée et bien dans sa peau de champion exceptionnel. A commencer par l’intéressé, qui se déclarait plus fringant qu’un pur-sang et prêt à en découdre avec les meilleurs. Mais qu’eût-ce donc été s’il s’était senti un chouïa patraque?

Pour ne rien vous cacher, j’ai trouvé qu’il se rapprochait dangereusement du niveau des joueurs français. Alors que Tsonga perdait au deuxième tour un match qu’il avait pourtant «dominé de bout en bout», les spécialistes du cru portaient aux nues Monfils, Gasquet et Simon, délirant à l’idée que les trois mousquetaires se retrouvaient en huitièmes. S’effondrant aussitôt de conserve.

Pour en revenir plus précisément au Bâlois, vous vous doutez qu’il n’a pas songé un instant à un vague ersatz de remise en question. Au contraire. Il a déclaré ltrès séirusement qu’il n’avait pas fait un mauvais match. Je rêve, alors qu’il a gâché sept balles de break! Mais lui, tranquille comme Baptiste, estime juste qu’il devra s’entraîner un peu pour briller à Rome et Madrid. A mon avis il lui faudra en manger, de la soupe!

Certains me rétorqueront que Monte-Carlo ne lui convient pas. Sauf que depuis des mois, je ne sais pas quel tournoi peut être sa tasse de thé. Aussi, étant donné qu’il arrive de moins en moins à lustrer sa légende sur le court, me demandé-je s’il n'aurait pas intérêt à suivre l’exemple de Ronaldinho pour la peaufiner.

Il ne vous a sans doute pas échappé que le Carioca du crampon, autre star en déclin, vient d’être honoré du titre ronflant de «docteur», par l’Académie brésilienne des lettres. La chose s’est déroulée lors des célébrations du 110e anniversaire de la naissance de l’écrivain José Lins do Rego, un inconditionnel du Flamengo, le club actuel du nouvel académicien…

Du coup, pourquoi notre héros national ne se mettrait-il pas en quête d’un petit doctorat de derrière les fagots? Mais non, pas au zoo de Bâle. Je pensais plus tôt aux HEC de Saint-Gall ou à l’Ecole polytechnique de Zurich? Voire celle de Lausanne?

J’ai l’air de plaisanter, en réalité pas du tout. Car pendant que le phénix a le plumage en berne, d'autres se le lissent. A l’image de Murray, qui semble enfin sortir de son terrier. Tandis qu’il n’avait plus gagné un set depuis l’Australie, le voilà dans le dernier carré monégasque.

D’accord, l’Ecossais a du pain sur la planche pour rattraper le Suisse. D’autant que face à Nadal l’ogre de l’ocre, son parcours va probablement s’arrêter là. J’imagine en effet mal la belette l’emporter dans son combat singulier avec le pitbull.

 

 

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