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Le Dracula de Belgrade terrorise l'ogre de Manacor

Suite à ses sautes de concentration qui ont un poil gâché sa septième victoire d’affilée à Monte-Carlo, Nadal faisait un peu la grimace, à l'image de son tonton Toni. Il faudra sans doute qu’il revienne à bout de son compatriote David Ferrer dimanche, pour qu’il se rassure un chouïa. Parce que très franchement il n’a pas de quoi se sentir immensément serein après ses succès barcelonais contre l’inexistant Monfils en quarts de finale et l’inconnu Croate Dodig en demi, qui lui a de surcroît pris deux jeux.   

Car il est pareil aux autres, l’ogre de l’ocre. Il a une peur bleue de Djokovic. D’autant qu’il n’est pas encore au top de sa forme. Au contraire le Dracula serbe, sentant l’odeur du sang, a l’air de péter le feu avant de retrouver son principal rival à Madrid et à Rome. Pas étonnant que Rafa ait du coton dans les gambettes rien que d’y penser.

Et Federer, me demanderez-vous? Figurez-vous qu'il n’en est plus question ou presque ces temps. Sinon pour rappeler qu’il avait perdu à trois reprises contre le taurillon ibère sur le Rocher. Exactement comme je l’avais prévu, mais un peu plus tôt que le pensais. De quoi regretter de s’être plaint des sempiternelles remarques idiotes des journalistes au sujet de son déclin. Quitte à lui manquer de respect, au moins causaient-ils de lui. 

Certes, Rodgeur conserve pour l’instant son statut de légende. Mais pour le reste, le phénix au plumage en berne est pratiquement devenu un joueur normal dont on peut attendre du bon comme du mauvais. Surtout du mauvais. Il l'a encore prouvé à Monaco, suite à ses prestations tristounettes à Roland-Garros, Wimbledon, Melbourne, Dubai et Miami.

Oui, ça commence drôlement à compter. J’espère au moins que le maestro a pleuré en regardant Jurgen Melzer, son bourreau des quarts de finale monégasques, se laisser exploser la raquette au tour suivant par Ferrer. Tout comme à Barcelone d’ailleurs, où l'Autrichien n’a de nouveau pas fait le poids face au mille-pattes de Valence survolté. Il n'empêche que ma plus grosse inquiétude, concernant l‘avenir du Bâlois, c'est quand même de voir Henri Leconte voler à son secour

Pour changer de sujet, je me doutais que les Alémaniques n’étaient pas des gens comme nous. Eh bien j’en suis persuadée après avoir lu dans Le Matin, que pour eux Hitzfeld est un demi-Dieu. D’accord, c’est beaucoup le Credit Suise qui le clame, en racontant dans sa pub qu’il possède une dimension internationale, synonyme de leadership et de succès, indépendante des aléas de l’équipe suisse. Une belle jambe pour cette malheureuse Nati déboussolée, que Saint-Ottmar est censé emmener en Ukraine/Pologne en 2012.

Mais il y a également le chef des sports du Blick qui le porte aux nues, le qualifiant de meilleur ambassadeur dont pouvait rêver notre football. Non seulement c’est loin d’être évident, mais on s’en tamponne. Gottmar plaît aussi pas mal à quelques Valaisans. Pour l’un d’eux, avec son allure sobre et distante, le sélectionneur incarne l’archétype de la compétence et de l’efficacité. Remarquez, là aussi il faut voir d’où ça vient. En l’occurrence d’Oskar Freysinger. Pitié! C’est encore pire que d’être défendu par le Riton...

P.S.- Le pitbull ibère s'est à nouveau défait du mille-pattes espagnol en deux sets et remporte le tournoi catalan pour la sixième fois. Mais étant donné la manière un tantinet laborieuse du neveu (quatre jeux de suite perdus dans la seconde manche), oncle Toni doit se dire que cela ne suffira peut-être pas contre l'express de Belgrade.

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