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  • L'espoir rend les fous joyeux!

    Ce qui m’épate toujours, ce sont les explications des joueurs pour expliquer une défaite, la plus folklorique d’entre elles étant quand même, qu’ils n’étaient pas dans le match. Alors que très sincèrement je ne vois aucune raison à leur présence ailleurs….

    Comme prévu donc, nos malheureux footeux ont pitoyablement paumé en Bulgarie leur dernière chance de très éventuellement se qualifier pour l’Euro 2012. Ce qui ne les empêche pas de conserver bêtement leurs illusions. S’inspirant des candidats de téléréalité, ils ont donc décidé de rester positif, de ne rien lâcher et de tout donner, en étant mentalement à 200%.

    Tous, sauf Alex Frei, qui joue la grande muette.  Contrairement  à ses prestations avec le maillot bâlois, il n’a pas le killer Instinct sous les couleurs nationales. Mais s’il en connaît la raison, il la garde pour lui… Décidément entre le mystère et la méthode Coué, je ne vous raconte pas à quel point on est mal parti.

    Et non seulement pour Ukraine-Pologne. C’est également hélas quasiment carbonisé pour le Mondial brésilien. Surtout sous la houlette d’Hitzfeld. Des verges pour se faire fouetter avec ce gars-là. Décidément insensé, le masochisme des pontes de l’ASF. Car cet individu est dangereux pour le crampon helvétique. Il  n’est pas loin de penser, figurez-vous, que la Suisse peut l’emporter en Angleterre en juin prochain. A Wembley!  

    Cause de cet optimisme béat ? Nous avons bien battu l’Espagne, déclare sans rire le sélectionneur, qui nous sert le même refrain depuis l’Afrique du Sud.  La non référence footballistique,  la victoire trompeuse par excellence, bref l’arbre qui cache la forêt. Dur, dur de justifier son salaire, mais quand même. Si l’espoir rend les fous joyeux, là franchement c’est pire. Il  m’inquiète, ce pauvre Ottmar. Pour ne pas dire qu’il radote.

    Ce rabâchage en forme de refus pathologique de se remettre en question me fait d’ailleurs songer à quelqu’un. Vous avez deviné, Federer, sûr de son excellence et seul à imaginer qu’il peut redevenir numéro un mondial les doigts dans le nez. Je sais, j’aime assez évoquer l’enfer pour avoir la surprise de me retrouver au paradis. Mais cette fois, je crois que je vais devoir me contenter du purgatoire.  

     

     

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  • Le premier match de la dernière chance

    Tout le gratin du crampon sur le pont pour la série qualificative à l’Euro 2012. Avec en ligne de mire, côté helvétique, le premier match de la dernière chance des Suisses contre la Bulgarie. Absolument interdits de défaite donc, les Rouges.

    Hélas, avec Saint-Ottmar à la barre désespérément à la recherche de son auréole,  un nouvel échec n’aurait rien d'étonnant. Cela n’inquiète pourtant guère les pontes de l’ASF qui, après quelques vagues hésitations, ont reconduit Hitzfeld à son poste pour deux ans. Soit jusqu’au Mondial brésilien.

    Notez qu’ils n’ont peut-être pas forcément tort. Son poste confirmé, le sélectionneur motivé comme jamais a déclaré pouvoir se concentrer désormais pleinement sur la rencontre de Sofia. Et œuvrer avec acharnement à une réussite éclatante. Formidable! Je me demande juste pourquoi il ne s’est pas défoncé de la sorte lors des duels précédents…

    C’est ce que pensent  les fans scandalisés par la confiance qu'on vient de lui témoigner. Le brave homme n’a en effet pas franchement la cote, hormis chez quelques supporters égarés, l’espoir chevillé au corps. En cause ses calamiteux ratages successifs mais également, vu le piteux rapport qualité-prix, son exorbitant salaire à six chiffres.

    Mais les aficionados des Rouges peuvent s’estimer heureux que les responsables s’en tirent à si bon compte, puisqu’ils ne verseraient au sélectionneur «que» la bagatelle de trois millions jusqu’en 2014. Gottmar ayant affirmé qu’il n’était pas intéressé par l’argent, imaginez un peu le montant vertigineux, si d’aventure il s’était montré âpre au gain!

    Autre équipe à fasciner le pékin, l’EDF. Et pour cause, le feuilleton continue. Notamment grâce à la ministre des Sports du cru, toujours plus avide de mettre son grain de sel dans le casting. Chantal Jouanno, s’attirant quelques foudres, a donc relancé la polémique. Jugeant dans un premier temps inadmissible la réintégration de Franck Ribéry et Patrice Evra. Une opération propre à cochonner, selon elle, le maillot hexagonal.

    Vox clamat in deserto. L’envoyant poliment sur les roses, Laurent Blanc, n’ayant cure de cette ingérence gamine dans les affaires internes des Bleus, a persisté sans surprise dans son choix. Du coup, Madame de quoi je me mêle a exigé des excuses de la part des mutins de Knysna et les a vivement encouragés à se montrer exemplaires et irréprochables. Pas trop coton contre... le Luxembourg.

    Pendant ce temps, à Miami, Federer devrait se préparer à récupérer sa place de dauphin de Nadal, paumée à Indian Wells au profit de Djokovic. Encore que ce soit mal parti, le Bâlois estimant que numéro 2 et numéro 3, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Sans doute. Mais Majesté, que voilà un état d’esprit bien velléitaire pour espérer vous rasseoir un jour sur le trône!

     

     

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  • Deux Globes parce que je le vaux bien!

    Découvrant Wawrinka amoureux d’une belle Vénézuélienne six mois à peine après avoir quitté sa femme, incontestablement l’info la plus importante de ces derniers jours... les fans de Stan étaient évidemment curieux de savoir quel effet aurait ce nouvel état psychologique sur son duel avec Rodgeur dans le désert californien.

    Mais si cela lui a suffi pour opérer une spectaculaire remontée contre Davydenko, puis de dompter Cilic avant de revenir furieusement sur Berdych, le Vaudois a considérablement manqué de passion (ce qui pourrait inquiéter l’élue de son cœur Estefania Acosta-Rubio), pour dominer la légende.

    Suite à sa victoire laborieuse face au bébé américain de 18 ans Ryan Harrison en huitièmes de finale, Federer n’a fait qu’une bouchée de son adversaire, plus complexé que jamais face au maestro. Pourtant, en dépit de la facilité avec laquelle le Bâlois a rejoint Djokovic en demi-finales, je ne suis toujours pas convaincue par son niveau de jeu. Il devra indiscutablement drôlement l’élever pour espérer venir à bout de sa stupéfiante bête noire, intouchable depuis le début de l’année.

    Et le mythe helvétique n’est pas le seul à avoir du souci à se faire. En admettant que Nadal dispose de Del Potro dans l’autre partie du dernier carré, la route sera encore longue pour soulever le trophée. Surtout après avoir regardé le taureau de Manacor ahaner comme une bête blessée dans un match remporté in extremis au tie-break de la troisième manche contre le géant croate Karlovic. Actuellement 239e au classement et toujours aussi dépourvu de coups saignants en-dehors d’un service canon.  

    Musique de très proche avenir que tout cela. En attendant, quelques mots encore sur les exploits de la flèche des Bugnenets. Je sais, SuperCuche pas touche, mais tant pis, quitte à me voir traitée de Zemmour genevoise ou priée cavalièrement de retourner à mes casseroles par les machos de service.

    Certes, je ne nie pas ses grandes qualités de skieur. Mais en l’occurrence le Neuchâtelois peut remercier le ciel et donc les conditions météo, qui ont d’abord permis le maintien de la descente, et ensuite l’annulation du super-G. Sinon c’était simplement tintin pour la palme dans le premier cas étant donné qu'il avait 14 points de retard sur Walchhofer, et pas du tout certain dans le second. Il suffit de se rappeler Bormio en 2008, où le brave Didier, nanti de 99 points d’avance, avait échoué d’un cheveu dans la discipline à force de tirer sur le frein à main.

    Nul doute toutefois qu’il doit penser in petto: deux Globes parce que je le vaux bien. A l’image de Ted Ligety qui a décroché le cristal du géant sans combattre. Et surtout de Maria Riesch, qui a pareillement raflé la Coupe des Coupes sous le nez d’une Lindsey Vonn en colère, trouvant injuste de ne pas rattraper ces épreuves supprimées.    

    Pour en revenir au champion suisse, s’il se la pète un peu je reconnais qu’il se montre généreux. Il a en effet offert sa prime de 8500 francs aux sinistrés japonais. Une initiative, soit dit en passant, de l’Américaine Julia Mancuso, qui a d’ailleurs doublé la mise. Rendons à César ce qui lui appartient.

     

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