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Federer devra se remuer le popotin pour battre Wawrinka!

Cela ne vaut certes pas les quatre heures quarante-quatre du match, dont une dernière manche d'anthologie, entre l'héroïne incontestée du jour Francesca Schiavone et son adversaire malheureuse Svetlana Kuznetsova. Il n'empêche, je n’ose imaginer le tintouin médiatique helvétique suite au triomphe de Didier Cuche sur la Streif, la troisième place de Lara Gut en super-G, la deuxième de Zurbriggen en combiné et bien sûr le succès quasiment inespéré de Wawrinka en quarts de finale à l’Open d’Australie. Un Stanislas décidément transformé et qui cartonne un max depuis qu’il a quitté le foyer conjugal pour filer le parfait amour, tennistique bien sûr, avec Peter Lundgren.

Du coup, sa quatrième victoire à Melbourne, contre Roddick cette fois, nous vaudra une confrontation historique entre Helvètes au prochain tour, puisque Federer s’est lui (vraiment pas de quoi en faire un fromage en revanche) débarrassé de l’Espagnol Robredo.

Pas jouée d’avance cette rencontre entre les Suisses. Surtout après avoir regardé Stanislas atomiser tous ses adversaires, dont L'Américain, en trois petits sets. Peut-être un rien diminué d'ailleurs, le Texan. En tout cas, je l’ai rarement vu aussi suant et soufflant. Entre le boeuf et et la locomotive à vapeur en somme.  

Quoi qu’il en soit, Federer a clairement du souci à se faire pour rallier le dernier carré. Surtout s’il rechigne toujours autant à se remuer le popotin que dans ses matches un rien misérables contre de gentils garçons comme Malisse et Robredo, aussi dangereux pour la légende que son grand-père. Sinon sa grand-mère…

A part ça j’ai lu que Jo-Wilfried Tsonga, pourtant tout feu tout flammes et décidé à gagner des Grands Chelems et des Masters à la pelle avant sa campagne australienne ratée, a déclaré qu’il voulait retourner dans l’ombre. En est-il toutefois jamais sorti?

Il y croisera en tout cas le reste de l’armada hexagonale qui a piteusement coulé corps et biens chez les kangourous. Heureusement que les skieurs français Jean-Baptiste Grange et Adrien Théaux se sont illustrés à Kitzbühel. Une victoire en slalom et un troisième rang en descente, de quoi soigner les gros bleus à l’âme des Tricolores côté raquette.

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