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Open d'Australie: la misérable couverture de la TSR

Je vais me répéter, mais on ne sait jamais. Peut-être qu’à force de taper sur le clou, il va s’enfoncer dans le crâne des responsables de la TSR, libérant ainsi quelques neurones empathiques. Parce que décidément avec eux, mieux vaut ne pas être un fan de tennis.

 

J’aimerais en effet qu’ils m’expliquent  pourquoi, contrairement à la TSI et la DRS, l'antenne romande, après nous avoir promis monts et merveilles sur le sujet, nous gratifie au compte-gouttes de quelques misérables matches de l'Open d'Australie à partir de 9h du matin (les travailleurs vous disent merci), alors qu’il y en a plein avant l’aube.

 

Certes on a eu droit à Federer-Malisse en direct la nuit de jeudi à vendredi, mais c’était la première fois de la semaine. Cela paraît d’autant plus grotesque que transmettre en live ne changerait rien au travail de l’envoyé spécial qui commente de toute façon à chaud, et que pendant ce temps, il n’y a pas autre chose à se mettre sous la rétine que douze mille rediffusions de Couleurs locales et du  Téléjournal.  

 

Aussi pitoyable qu’Eurosport, saoulant avec sa promo d’enfer, se vantant d’une couverture hors du commun de l’événement avec les commentaires d’Amélie Mauresmo, Henri Leconte, Emilie Loit, Mats Wilander et j’en oublie. Au lieu de se ruiner à rétribuer tous ces gens, qui de surcroît n’ont pas inventé la poudre, les pontes feraient mieux d’acheter les droits pour nous offrir de passionnant duels, entre mâles par exemple sur la chaîne non payante.

 

Parce que celle-ci nous diffuse uniquement en direct, pour les répéter en boucle le reste de la journée, des matches de filles. De préférence françaises. Comme ceux de Caroline Garcia, la nouvelle muse du tennis hexagonal dont les experts, explosés par son génie, n’ont cessé de rebattre les oreilles.

 

Imaginez-vous qu’à pas dix-huit ans, la demoiselle a réussi à passer brillamment un tour à Melbourne! Et dire qu’en cherchant à la comparer aux anciens talents précoces, ils n’ont même pas songé à mentionner Martina Hingis, qui à l’âge de Caroline dominait insolemment le circuit féminin depuis plus d’un an.

 

Mais parlons plutôt du héros du jour, Stanislas Wawrinka. Contre toute attente, il continue à faire des étincelles après avoir quitté cavalièrement femme et enfant. C’est les doigts dans le nez qu’il a terrassé en trois sets un Gaël Monfils complètement à l’ouest, tels d'ailleurs tous les Bleus, dames et messieurs. Partis à vingt, il n'y en a plus un seul en huitièmes de finale, une première depuis 2005. Je ne m'étendrai toutefois pas sur cette déroute annoncée, en dépit des cocoricos ambiants.

 

 

Bref. Pour en revenir au Vaudois, il pourrait bien récidiver contre Roddick dimanche, ce qui lui permettrait de retrouver Rodgeur en quarts de finale. Pour autant évidemment que la légende arrive à bout de l’Espagnol Robredo. Mais ce n’est pas dans la poche au vu des errements coupables du maestro face à Xavier Malisse. Le brave Belge n’avait pourtant pas le début du commencement d’un atout à sortir de son sac… du même nom.

 

 

A l’image de Cuche dans le super-G de Kitzbuhel. Il y a en outre de fortes chances pour que le Neuchâtelois, que tout le monde, à commencer par lui, voit sur la haute marche du podium en descente, nous refasse le coup du Lauberhorn. Et pour cause, la flèche des Bugnenets nous ayant de nouveau joué les rois de l’entraînement.

 

 

PS.-Oui, bon, mea culpa. Didier vient de démentir ces propos légèrement sarcastiques en dominant outrageusement la Streif. Mais j'estime que c'est la moindre des choses, dans la mesure où il il fanfaronne depuis le début de la saison en nous promettant de gagner dans la discipline!  

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