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Les Hitchcock de pacotille ça suffit!

Résultats minables, démêlés farfelus avec ses joueurs, polémiques ridicules, les experts du crampon continuent à nous bassiner avec cette sempiternelle question existentielle: faut-il virer Domenech?
Le pauvre Raymond, lui, fait la sourde oreille. J’en aurais presque pitié. Surtout parce que j’ai la nette impression qu’il ne se rend pas vraiment compte de la situation. J’en veux pour preuve son analyse surréaliste après la rencontre de ses ouailles à Belgrade.
Il y avait tout dans ce match énormissime d’une équipe de France héroïque, racontait-il en substance. Ce nul avait mentalement valeur de victoire, tant il y avait d’encouragement dans le potentiel et la manière de revenir de 0-1 dans l’enfer de Marakana… Un enfer pavé de bonnes intentions, les Serbes se mettant manifestement en quatre pour faciliter le travail des Bleus!
Triste d’être azimuté à ce point, non? Se gargariser de la sorte pour avoir arraché un misérable point accrédite en effet simplement la thèse selon laquelle une équipe moyenne, formée de joueurs ordinaires, ne peut que se satisfaire d’issues quelconques.
A l’image des Suisses qui s’en sont à nouveau pitoyablement sortis par les poils à Riga. Tellement d’ailleurs que je crains le pire au Luxembourg le 10 octobre. En tout cas, il faudra sacrément plus d’huile de coude pour espérer éventuellement éliminer la tache honteuse, en lavant l’affront de l’an dernier.
Et sans attendre des plombes! Parce que là franchement, ras le bol de leur suspense à la noix. Tenez, nos footeux me font furieusement penser à Federer. Et tant pis si ça le mortifie.
Car depuis le début de l’US Open, Sa Grâce nous joue elle aussi les Hitchcock de pacotille contre des adversaires d’opérette. Dernier en date, Soderling. Même la perruche n’en croyait pas ses yeux. «Les statistiques ne veulent plus rien dire, c’est la réalité qui compte ce soir», bramait-il complètement déboussolé par le déroulement grotesque de l’intrigue.
Enfin, si nonobstant la retraite humiliante dans son terrier de la belette écossaise le Maître perd ce tournoi, je n’aurai plus, pour me consoler, qu’à imiter Mauresmo.
Très déprimée suite à son élimination pourtant logique, Amélie déclarait: «Je donne beaucoup trop, je suis surprise de ce qui s’est passé. Je n’ai pas envie de grand-chose. A part d’une bonne bouteille.» En l’entendant parler d’une voix légèrement pâteuse, je me suis demandée si elle ne l’avait pas déjà vidée…

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