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  • Wawrinka, numéro un des empotés à Gstaad

    Wawrinka, Youzhny, Kiefer, Mathieu,Kohlschreiber, un plateau de choix, nous annonçaient triomphalement les organisateurs de l’Open de Gstaad, qui n’en revenaient pas d’une telle pléiade de stars.  Eh bien, question nec plus ultra, il faudra repasser. C’est même la brochette la plus pitoyable qui nous ait été proposée dans l’Oberland bernois depuis belle lurette.  

    Et pas seulement parce  que sur toutes ces extraodinaires lames de la raquette internationale, seul ce brave Kiefer a réussi à rallier péniblement les quarts de finale. Il suffit, pour s’en convaincre, de songer que la tête de série numéro un du tournoi pointait à la vingt-quatrième place du classement!

    En l’occurrence Wawrinka. Grand favori de la chose malgré la pression. Laquelle, mystère. Il est vrai que ce commentaire venait de Pierre-Alain Dupuis, qui n’a pas manqué de s’illustrer une fois de plus, outre par de ridicules conseils d’arrosage aux préposés qui  à son avis flanquaient trop d’eau sur le court entre les sets,  par ses analyses hyperpointues de situations mégacomplexes. Du genre, «le suspense c’est toujours bon pour le spectacle… en tennis ». C’est vrai que dans les autres sports,  c’est juste nul, le suspense. Ou alors, «en tennis et les intéressés le savent bien, rien n’est jamais joué avant le dernier point… »

    Si au moins il en faisait son profit, de ses remarques. Mais je vous passe ses revirements habituels, car il y a mieux dans l’incongru. Par exemple, pour La Perruche, le malheureux Stanislas qui s’est lamentablement planté jeudi  en huitièmes face au 119e de l’ATP, après avoir failli honteusement perdre contre le 300e et des poussières la veille, n’était pas précisément mauvais. PAD le jugeait surtout négligent dans la préparation de ses coups et l’exploitation de son potentiel, l’estimant par ailleurs victime, outre de la fameuse pression,  des effets pervers de l’altitude…

    Franchement je croyais rêver. En regard d’une opposition générale aussi poussive, le Vaudois devait non seulement arriver facilement en finale, mais remporter celle-ci les doigts dans le nez.  Au contraire, il pavoisait pathétiquement à chaque point laborieusement gagné.  A croire qu’il les engrangeait contre Federer et Nadal réunis pour lui mener la vie dure! Bref, à côté de notre empoté du tamis, les épisodes de «Plus belle la vie» ont carrément l’air écrits par Garcia Marquez!

     

     

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  • Réduction de peine pour forçats d'opérette...

    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Je veux bien entendu parler de Son Altesse Sérénissime, qui va nous faire drôlement poireauter avant de reposer ses augustes petons sur un court. En plus il n’y a pas un match à se mettre sous la rétine. Les fans de la raquette rongent misérablement leur frein en devant se contenter de lire les résultats des tournois de dernière catégorie indignes de la télé.

    Unique vague lueur pour s’en mettre un chouia dans les mirettes, l’Open de Gstaad. Mais il faut bien admettre qu’avec Wawrinka en tête d’affiche et quelques seconds couteaux du genre pour garnir le plateau, ça ne devrait pas casser des briques. Remarquez, ce sera toujours mieux que le Tour de France qu’une pellée de chaînes nous retransmettent quotidiennement à l’envi.

    Faute de grives, on mange du merle, prétend-on. Mais je ne vous raconte pas le côté indigeste de l’oiseau. Parce que c’est d’un bassinant, le cyclisme. Pour vous dire, les commentateurs eux-mêmes s’embêtent tellement qu’ils tentent de meubler le vide de la chose, en nous racontant des histoires d’un inintérêt encore plus abyssal que l’image. Quand ils ne s’autocongratulent pas à propos de leur couverture exceptionnelle de l’événement…

    Et je ne parle pas que des spécialistes de la TSR. Sur France 2, c’est parfois pire. Par exemple lorsqu’il y a un Tricolore dans une échappée, ils passent une plombe à se demander si oui ou non il va aller au bout. En changeant d’avis à chaque coup de pédale de leur représentant. A croire que Pierre-Alain Dupuis, champion dans le domaine, leur a filé son virus.

    Vous me rétorquerez que ça enthousiasme pourtant les foules, ce sport, vu le nombre de pékins qui se pressent au bord des routes pour applaudir frénétiquement les coureurs. Détrompez-vous. C’est juste qu’il n’y a strictement rien ces jours pour piquer la vedette aux roitelets de la petite reine. A mon avis, ceux que ça passionne véritablement sont les veinards qui se remplissent les poches lors des haltes de la gigantesque caravane dans leur bled. Et ce ne sont pas les restaurateurs, hôteliers, vendeurs de carburant ou d’abricots qui prétendront le contraire. En revanche, vous pensez s’ils s’en tamponnent de qui va rallier Verbier le premier!

    Bref le vélo, c’est encore plus ennuyeux que l’auto. Et puisque j’en cause, les organisateurs de la Grande Boucle et autres épreuves pourraient s’inspirer de la nouvelle règle de la F1, selon laquelle c’est le nombre de ses victoires qui désignera dorénavant le champion.

    Suivant cet exemple, je suggère donc qu’en l’occurrence, le vainqueur soit celui qui gagnera le plus d’étapes. En effet, j’hallucine quand j’imagine que le premier du classement général, à l’image de ses deux dauphins, se royaume depuis le début sans en avoir décroché une. Alors que Cavendish, relégué aux oubliettes, en a déjà aligné quatre.

    Certes cela ne me poussera sans doute pas à soudainement adorer la chose, mais au moins cela obligerait-il ces paresseux à se remuer un peu les fesses au lieu de compter sur leurs potes pour continuer à squatter la tête. Parce que nos prétendus forçats de la route se décarcassent surtout pour obtenir des réductions de peine…

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