Sa victoire à Barcelone l'a propulsé à des hauteurs encore plus stratosphériques. Le pitbull de Manacor se trouvant donc hors d'atteinte pour un sacré bout de temps, qu'il gagne ou qu'il perde ne change rien à l'histoire.
Ce n'est évidemment pas le cas concernant les deux fox-terriers furieusement lancés aux troussses de Sa Grâce. Un euphémisme dans la mesure où ils ne lui lâchent pas les baskets.
Du coup, inutile de vous raconter la joie (j'ai honte mais tant pis) que m'a procurée la défaite pitoyablle de Murray. D'autant que les spécialistes du tamis ne tarissent pas d'éloges à propos de l'une des trois terreurs du circuit depuis le début de l'année.
Notez que je ne suis pas spécialement surprise. A force de se prendre pour Braveheart Wallace, le célèbre et indomptable rebelle écossais, il paraît logique que ce cher Andy soit allé jouer les cloches à Rome d'entrée. Car au lieu de s'entraîner à fond pour les Internationaux d'Italie, la belette a paressé dans sa tanière pendant deux joiurs et, excepté quelques séances de course à pied, s'est laissée tenter par du karting pour le fun.
J'aurais assez aimé que Djopkov se casse également les dents. Hélas, vu que le Stroumpf est tombé sur Del Potro, difficile vainqueur du... Vaudois Wawrinka la veille en huitièmes, c'était vain de rêver. Je crains même le pire pour le phénix qui se retrouve aujourd'ui face au Serbe après s'être péniblement débarrassé d'un quatorzième couteau allemand.
A part ça, je m'inquiète sérieusement pour la raquette hexagonale, dont il m'est parfois arrivé de me moquer. Les Tricolores ne cessent en effet de prouver que la quantité fait décidément de moins en moins la qualité.
A commencer par les mousquetaires, qui en donnent un triste exemple, en se montrant insuffisants, inexistants, bref incapables de passer les quarts de finale. C'est pourquoi, du moment que trois d'entre eux pointent malgré tout dans le top 10 cette semaine, cela me pousse à me poser des questions sur la valeur prétendument exceptiionnelle du tennis masculin par rapport au féminin!
Alors quand j'entends les phallocrates de service se gausser grossièrement de ces dames, notamment sous prétexte que leur reine n'a jamais remporté un Grand Chelem, je me dis que, comme d'habitude, les machos seraient bien inspirés de balayer devant leur porte.
Edmée