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Des toiles pour le week-end

Un peu de patience avant d'avoir l'embarras du choix côté pellicule. En attendant, les fans de Gus Van Sant adoreront Paranoïd Park, Prix du 60e anniversaire du festival de Cannes en mai dernier. Toujours hanté par l'adolescence, âge à la fois ingrat et plein de grâce qu'il est sans doute le seul à restituer sur grand écran avec une telle sensibilité, le réalisateur suit Alex (Gabe Navins), skateur maladroit et assassin involontaire. Un film hyptnotique à l'image de Last Days consacré à ceux du chanteur Kurt Cobain, mais où l'esthétique ultradominante fait parfois oublier l'essentiel de l'intrigue, l'humanité du jeune héros.

Les groupies de Melville feront en revanche bien d'éviter  pour ne pas s'énerver, Le deuxième souffle d'Alain Corneau. Spécialiste du polar (Police Python, La menace, Série noire, Le Ccusin), le cinéaste français a fait beaucoup mieux que ce remake pesant, trop long aux ralentis ampoulés, tout comme le jeu des comédiens. Et pourtant, entre Daniel Auteuil, Michel Blanc, Jacques Dutronc, Eric Cantona, Gilbert Melki, il n'a pas lésiné, Corneau. Sans oublier la sulfureuse Monica Bellucci. En blonde façon Deneuve mâtinée de Bardot. Preuve qu'un casting d'enfer ne suffit pas.

Dans le genre resucée avec vedettes, Le deuxième souffle se tient tout de même mieux que Le coeur des hommes 2, où s'exhibent Marc Lavoine, Bernard Campan, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Darmon. Quatre machos ringards et vulgaires, affublés de quatre nunuches d'une autre époque, prêtes à tout encaisser et à tout pardonner. On croit rêver!

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