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le blog d'Edmée - Page 682

  • Il y a géant et géant

    Locarno soixantième, moteur! Une ouverture un rien tristoune. La faute à ces trois grands de la pellicule qui vennent de nous fausser compagnie. Mais on découvre aussi qu'il y a géant et géant. Car si les hommages à Bergman et Antonioni ne souffrent aucune discussion, il n'en va pas de même pour Serrault. Du moins à en croire le service de presse. Peut-être éventuellement, si on y arrive, dit-on sans se cmpromettre. Autant se convaincre hélas qu'on aura de la peine. En d'autres termes, le coup de chapeau au comédien français paraît bien illusoire. Alors certes cela ne remplacera pas l'officiel, mais j'en profite quand même pour lui tirer encore une fois le mien, de galurin...

    Mais voilà, the show must go on comme on raconte dans le milieu. Et il semblerait qu'on va en voir, des merveilles, sur les écrans tessinois. A commencer par le mahousse de la Piazza où, "soir après soir des milliers de personnes se laissent gagner par la magie du cinéma..." Et qui l'affirme? Pascal Couchepin himself, à l'occasion de son message publié dans la plaquette du festival. 

    Emporté par son élan, il évoque parallèlement la Compétition internationale, "l'une des meilleures et des plus pointues au monde dans le domaine du cinéma indépendant..." Inutile de préciser qu'on se réjouit follement, car jusqu'ici, je ne l'avais pas véritablement remarqué. Mais je lui fais confiance, à notre ministre. Il sait de quoi il parle. N'ajoute-t-il pas en effet qu'à Locarno, "l'excellence de notre production cinématographique nationale est déclinée, que ce soit sur la Piazza grande ou à l'Auditorium Fevi..." En gros, de quoi se mesurer aux productions venues du monde entier. Et ça c'est causé, avouez. Pas responsable de la Culture pour rien, le roi Pascal!   

     

      

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  • Et peut-être plus Wimbledon!

    Etant donné son actu, il y avait un bout de temps que l’occasion de vous causer du grand blond avec une basket blanche ne s’était pas présentée. Vu sa réapparition comme consultant sur la TSR pendant la quinzaine tennistique parisienne, pourquoi me priver?
    D’autant qu’il m’a surprise, le brave Rosset. Plus bavard qu’une pie et sans complexe. Non seule­ment très content de ses perfor­mances à l’antenne, mais n’hési­tant pas à se comparer à Nadal lors de ses savantes analyses du comportement de Federer.
    En faisant les points et les fautes, il doit perturber l’ Espa­gnol, pérorait ce cher Marc sans rire. En tout cas moi, quand je jouais, je détestais ce genre de client. Je ne savais trop com­ment m’en sortir. A la longue, je suppose que ça risque aussi de déranger Rafa, ajoutait-il en substance.
    On se pince un chouïa! Si j’imagine aisément que la ma­nière désordonnée de Sa Grâce eût pu aisément déstabiliser le Genevois, il me paraissait en revanche clair que l’ Ibère n’éprouverait aucun mal à se dépatouiller de l’embrouille.
    Là n’est toutefois pas l’impor­tant, vous vous en doutez. L’in­quiétant reste l’état comateux du génie. Il ne gagnera jamais Roland Garros n’avais-je cessé d’écrire. Que n’ai-je persisté dans la voie du bon sens, au lieu de changer bêtement mon fusil d’épaule juste pour encourager le phénix!
    Que m’a rapporté ce beau geste? Des nèfles. Il était apathi­que, grognon, se déplaçait lour­dement, la main molle, la mèche en bataille, la tête basse et la mine triste, en pleine débâcle face aux marrons dévastateurs du taurillon croisé avec un pitbull.
    Du coup, c’est terminé les cadeaux. J’en suis à supputer le pire. Bien que jardinier en chef depuis quatre ans, le phénomène ne remportera peut-être simple­ment plus Wimbledon. Et je n’ose évoquer l’éventuelle cacade de l’ US Open.
    Bref, si ça continue de la sorte, la TV romande sera réduite à de pitoyables expédients en nous passant les anciennes victoires de Rodgeur pour nous exalter la fibre. A l’image d’ Eurosport dans le tournoi du Queen’s.
    N’ayant plus le moindre authentique champion à se mettre sous la rétine côté tamis, la chaîne n’a rien trouvé de mieux jeudi, négligeant de nous montrer les autres matches du jour pour meubler une interrup­tion pluvieuse, que de nous bassiner avec du vieux. Soit en diffusant intégralement, et pour la troisième fois, une rencontre des… seizièmes de finale, enlevée la veille contre Hewitt par le Français Tsonga. Lequel avait évidemment déjà perdu au tour suivant, tel d’ailleurs un paquet de ses compatriotes.
    Franchement limite. Même si j’admets qu’il y a des jours où c’est vraiment duraille de porter sa croix. Edmée
     

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  • Dopés, Ségo et Sarko!

         Les experts et les autres ont une nette tendance à s’extasier sur l’étonnante jeunesse de Ségo et Sarko, chacun devant, en cas d’élection, regonfler à bloc cette pauvre France à moitié crevée.


         Oubliant juste en passant que nos pur-sang tiennent quand même davantage du cheval de retour que du fringant poulain, quand on pense qu’ils hantent l’arène politique du cru, et à très haut niveau, depuis quel­que vingt-cinq ans.

     


          Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous en cause ici. Eh bien, outre que la chose présente un vague rapport avec l’équitation, on ne cesse de comparer les finalistes de la présidentielle à des athlètes de pointe. Un parallèle qui a at­teint son point culminant lors du grand débat télévisé, décoré façon ring de boxe de surcroît.

     

          Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous en cause ici. Eh bien, outre que la chose présente un vague rapport avec l’équitation, on ne cesse de comparer les finalistes de la présidentielle à des athlètes de pointe. Un parallèle qui a at­teint son point culminant lors du grand débat télévisé, décoré façon ring de boxe de surcroît.

     


          Et où l’intéressant n’était à l’évidence pas le contenu archi­connu du bavardage oiseux des deux ennemis, mais la manière dont ils géraient leur marathon.

     


          Et puis la question que tout le monde se pose, c’est com­ment ils sont arrivés à tenir la distance pendant des mois et des mois de campagne, avec grosso modo des journées de dix-huit heures et subséquem­ment des nuits de six.

     


         Du coup, il y a soupçon de dopage tant il semble impensa­ble qu’un individu normal puisse mener ce train d’enfer, en évitant par ailleurs l’alcool et le tabac! Alors effectivement, ils se droguent. Pas à la coke toutefois, paraît-il. Le shoot suprême pour un politicien de choc, ce sont les gens. Ces milliers de quidams qui l’ap­plaudissent à se fouler les paluches et hurlent son nom à se péter les cordes vocales, ça l’éclate un max, l’animal.
    Du moins à en croire Martine Brunschwig Graf, qui nous entretenait de son expérience sur
    La Première. Un témoignage certes un brin sujet à caution, la course à l’ Elysée et celle au Conseil d’ Etat s’apparentant peu ou prou au Tour de France face à celui du canton!


         Mais bref. L’important, c’est qu’en se castagnant sans vergo­gne pour décrocher la palme, nos pugilistes nous ont heureu­sement distraits des tristes performances des «vrais» spor­tifs.

     


         Car se taper les victoires à peine honorables et les déculot­tées consternantes des hoc­keyeurs suisses à Moscou, c’est pas le pied. Sans parler de la nouvelle défaite affligeante de Federer contre Nadal, sur une moitié de gazon en plus. Ou pire, de la désolante Coupe Louis Vuitton à Valence, qui est d’abord une épreuve pour… le spectateur.

     


         Moralité, question histoires d’eau, autant se farcir Ségo et Sarko sont dans un bateau.
    C’est rigolo et ça fera plaisir à Karl Zéro.
    Edmée

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