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Bouge-toi les fesses, Rodgeur!

Un fromage pareil pour fêter la victoire de Noah à Roland Garros il y a… vingt-cinq ans, c’est dément!
Décidément, nos chers voisins ne parviennent pas à se remettre de l’unique succès d’un compatriote sur l’ocre parisien depuis 1983. Non seulement leur dieu reconverti en chanteur à succès a été invité à en «découdre» sur une péniche avec Mats Wilander, son adversaire malheureux d’alors, mais il a une Allée à son nom porte d’Auteuil, dont il a baptisé la plaque devant une nuée de micros et de caméras.
A part ça, j’ai entendu dire que ce cher Yannick, bien qu’il se prétende Federer à 100%, reproche au Suisse de cacher ses émotions et sa joie, de ne pas partager ses superpoints avec le public. De la jouer en somme trop Sampras et pas assez Noah. Je comprends le Bâlois, remarquez. Pour aller loin c’est sûr qu’il vaut mieux avoir l’Américain que le Français comme modèle!
En même temps, elle n’a pas complètement tort, l’idole des foules hexagonales. En voyant l’autre jour Rodgeur évoluer contre l’Espagnol Montanes, besogneux troisième couteau, je comprenais encore mieux pourquoi il a autant de peine à se payer l’explosif Nadalator.
Tandis que sa Seigneurie helvétique se traînasse en bougonnant, daignant distiller ici et là un coup de rêve pour déstabiliser l’adversaire ébloui, l’Ibère, halogène sur pattes plus excité qu’une puce, ne cesse de frapper chaque balle comme si sa vie en dépendait.
C’est dire que le roi du tamis devra autrement se bouger les fesses pour se payer le scalp du terrien en chef. Il peut en effet courir, s’il compte sur les erreurs du taurillon de Manacor pour lui faciliter la tâche. A cet égard d’ailleurs, félicitations au commentateur inspiré de la TSR. Federer a retrouvé son tennis, clamait-il incongrûment dans le troisième jeu du quatrième set. Fastoche pour le king. C’était pile au moment où Montanes s’offrait sur un plateau en commettant trois doubles fautes…
Bref, je n’ai pas fini de me ronger les ongles. Et de m’énerver contre la condescendance des organisateurs à l’égard de ceux qui n’ont pas le sang bleu.
Il faut en effet affronter des Tricolores pour avoir droit à un terrain décent à Roland Garros. A l’image de Patty Schnyder, tombeuse (certes laborieuse mais tant pis) d’Emilie Loit hier sur le court No 1. Sinon il y a fort à parier que la dixième tête de série eut été à nouveau, comme Wawrinka jeudi, exilée sans ménagement à la campagne…

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