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  • Grand écran: "I Love Peru", film de potes avec Raphaël Quenard en quête de spiritualité...

    Dans son premier long métrage, coréalisé avec son compère Hugo David, Raphaël Quenard met en scène un comédien narcissique et à problèmes (lui-même). Le succès lui montant à la tête, il a abandonné ses amis et s’est fait larguer par sa copine. En perte de repères, il est parti au Pérou pour fuir les médias. Rêvant qu’il est un condor, il se lance dans une quête de spiritualité et de sens en traquant l’oiseau majestueux, mythique, symbole national incarnant la puissance et la liberté.  

    I Love Peru, film de potes, se déroule en deux parties, dont la première en France. Raphaël Quenard, qu’on a notamment beaucoup aimé chez Quentin Dupieux, fait du Quenard et se raconte dans cette œuvre hybride et décalée. Elle se veut  déroutante et borderline, en brouillant la frontière entre réalité et fiction. Les auteurs ne lésinent pas sur l’humour vulgaire, gratuit, scatologique, à coups de blagues provocatrices, Le héros n’hésitant pas à péter, à roter et à montrer son cul. Le tout sur fond de philosophie creuse accentuant le vide assez sidérant de l’ensemble.  

    Au cours de cette dérive existentielle censée révéler ses fêlures, Quenard, suivi pas à pas par Hugo David, croise plusieurs personnalités du cinéma dans leurs propres rôles, comme François Civil, Marina Foïs, Eric Judor, Benoît Poelvoorde ou Emmanielle Devos, qui n’ont pas ne folle envie de travailler avec lui….  

    On peut trouver touchante cette expérience cinématographique avec tendance à l’autocritique. Mais si on n’est jamais mieux servi que par soi-même, on ne dira pas qu’il s’agit d’une grande réussite.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 9 juillet. 

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  • Grand écran: "Materialists", une comédie romantique qui tend sans convaincre à la satire sociale

    Lucy (Dakota Johnson) est une jeune célibataire new-yorkaise qui travaille dans une agence de rencontres. Jolie fille, pleine d’énergie, elle doit dénicher le meilleur des partis pour des clientes très  exigeantes, plus particulièrement sur la taille de leurs futurs partenaires et celle de leur compte en banque. A force d’organiser des rendez-vous, elle croise Harry (Pedro Pascal), un richissime bachelor indûment qualifié d'irrésistible séducteur, qui l’emmène dans son fabuleux appartement. Parallèlement, elle  retrouve John, un ex-petit ami fauché (Chris Evans), qui vit dans un taudis et rêve toujours, à 35 ans, de devenir comédien.

    Mais si Lucy, subjuguée un temps par le luxe, couche avec Harry (qui en passant a subi une opération pour gagner quelques centimètres...), on devine aisément la suite dans une intrigue cousue de fil blanc. Au-delà de la rom-com, la réalisatrice américaine Celine Song, issue du cinéma indépendant veut pourtant proposer une réflexion sérieuse sur la complexité des rapports humains à l’heure du dating. Avec Materialists, elle se lance dans une sorte d’argumentaire sociologique, dénonçant une société de plus en plus consumériste, où l’amour compte pour du beurre. Dommage qu’elle finisse par tourner en rond, dans cet essai de satire sociale à la lenteur exaspérante, avec un trio d’acteurs hollywoodiens en vogue, donnant malheureusement l’impression d’être juste là pour faire un boulot peu passionnant.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 2 juillet.

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  • Grand écran: dans "Jurassic World: Renaissance", on ne prend pas les mêmes, mais cela n'empêche pas de recommencer!

    Suite aux événements se déroulant dans Jurassic World: Le monde d’après,  l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures qui s’éteignent à petit feu. La faute à un public qui tend désormais à les dédaigner. Les survivants se trouvent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Toutefois, parmi ces redoutables créatures, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité. Mais c’est l’ignoble «Big Pharma» qui veut s’approprier ces extraordinaires vertus curatrices. Et monte une expédition dans le but de récolter des échantillons pour son enrichissement personnel.  

    Jurassic World: Renaissance, est le cinquième long métrage du Britannique de Gareth Edwards, notamment réalisateur de  Monsters (2010) et Godzilla (2014). Il a remplacé David Leitch derrière la caméra pour cette resucée dont la principale originalité consiste à ne pas inclure d’acteurs des volets précédents. La mercenaire de choc Scarlett Johansson, le paléontologue un rien chétif Jonathan Bailey et le chef d’équipe Mahershala Ali, aussi charismatique que musculeux, sont donc nouveaux dans l’univers de Jurassic. 
     
     Mais si on ne prend pas les mêmes cela n’empêche pas hélas le recommencement, même si l’întrigue mêle braquage et mission de sauvetage et que les monstres qui mutent se révèlent un peu plus monstrueux. Résultat un film plat et paresseux avec des scènes attendues, répétitives à outrance et des personnages clichés habituels, comme le très vilain homme d’affaires pourri jusqu’à l’os qui sera évidemment puni. Sans oublier le petit dinosaure craquant et le prétexte écolo. Plutôt mince dans le genre renaissance. Du coup, on doute que les fans en aient pour leur argent.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 2 juillet.

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