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  • Grand écran: plongée dans les années 70 avec le passionnant documentaire "One to One:John & Yoko

    Après Whitney ou Désigné coupable, Kevin Macdonald se penche sur l’intimité de John Lennon et Yoko Ono, l’un des couples le plus emblématique et controversé du 20e siècle en explorant les multiples aspects de leur relation mouvementée entre engagement politique et recherche artistique conceptuelle.

    Avec  le passionnant One to One: John & Yoko:  le réalisateur américain nous plonge dans les années 70, Lennon s’est lancé dans une nouvelle phase de son existence après la séparation des Beatles,. Un tournant décisif qui débute par son déménagement avec Yoko dans un petit appartement à New York, où ils trouvent un écho à leurs idées et à leurs expérimentations. 

     Le film met ainsi l'accent sur ces deux facettes. D’abord sur la dimension politique du couple, Lennon et Ono prônant une paix qu’ils vivent comme une performance artistique et publique. Un activisme que l’on sent sincère symbolisé par leurs célèbres "Bed-ins for Peace", leur soutien à des causes sociales, leur confrontation avec le gouvernement américain 

    Sur le plan artistique, le film souligne l'osmose entre les deux créateurs. Yoko Ono, souvent marginalisée, sinon négligée ou méprisée, regagne ici son statut d'artiste avant-gardiste. Pionnière du conceptualisme, elle inspire Lennon, dont les œuvres portent désormais la marque de leur collaboration. Macdonald montre comment leur relation, au-delà de leur histoire d’amour, devient un partenariat particulièrement créatif, 

    On découvre toute cela à travers des images d’archives, des enregistrements inédits, des témoignages émouvants du quotidien privé ou public d’un couple unique qui rêvait de changer le monde. Un documentaire musical en forme de portrait à la fois profond et subtil, plein d’humanité, qui permet de redistribuer les cartes et de redonner à chaque élément du couple son importance dans la vie de l’autre. Quel que soit le domaine. A ne pas manquer. 

    A l'affiche dans les salles de Suisse  romande dès mercredi 5 juin.

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  • Grand écran: Wes Anderson revient avec "The Phoenician Scheme", une comédie d'espionnage. Sans surprise hélas

    Après Asteroid City, Wes Anderson revient avec the Phoenician Scheme, son douzième long métrage. Pour ce film qui s’inscrit dans la lignée des précédents, le réalisateur américain a choisi le monde de l’espionnage des années 1950. Il y suit les aventures burlesques d'Anatole "Zsa-zsa" Korda (Benicio del Toro), richissime businessman et marchand d’armes dépourvu de morale, qui mijote un projet fou,

    Impitoyable, retors et machiavélique, il s’est attiré la forte animosité des autres magnats planétaires. qui rêvent de le voir mort. Après avoir survécu à un crash d'avion, Anatole fait de sa fille Liesl, une nonne (Mia Threapleton) avec qui il entretient une relation compliquée, son unique héritière.  

    Sans surprise, The Phoenician Scheme, comédie absurde visuellement maîtrisée, reste fidèle à l'esthétique d'Anderson, en conservant les éléments stylistiques qui caractérisent son cinéma. Des répétitions lassantes dans la mesure où on a toujours l’impression de voir le même film. Avec comme d’habitude une pléiade de célèbres protagonistes récurrents (de Scarlett Johansson à Tom Hanks en passant par Mathieu Amalric), dont la plupart, n’ont pratiquement rien à dire. A l’image de Charlotte Gainsbourg qui nous gratifie généreusement d’une seule et unique  réplique. Mais c’était bon pour le show sur tapis rouge à Cannes, où Wes Anderson s’alignait pour la quatrième fois en compétition. 

    Il est logiquement reparti bredouille. En effet, si certains se disent éblouis par sa formule secrète, on n’est pas particulièrement conquis par l’histoire et la façon parfois inutilement tarabiscotée de la raconter. Même si l’auteur tente de nous séduire en s’essayant à l’exploration un peu plus émotionnelle de thèmes profonds comme la rédemption, la foi et les rivalités familiales. L’ensemble se voulant par ailleurs excentrique, ludique et pimenté de surréalisme.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 28 mai.

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