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  • Federer éjecté du podium: dur pour la légende...

    MurrayShanghai2010[1].jpgOte-toi de là que je m’y mette, c’est la nouvelle devise de Murray. Comme prévu, ce pauvre David Ferrer s'est montré totalement impuissant contre le boulimique Andy en finale de Shanghai. Du coup Federer s’est vu éjecté du podium pour la première fois depuis 2003. Honnêtement, ça la fiche mal pour la légende.

    Ses cinq points de retard sur le boulimique Ecossais n’ont l’air de rien. Mais hélas ils risquent de faire des petits. De quoi laisser le Bâlois poireauter à cette infamante quatrième place plus longtemps qu’on ne l’imagine. Sinon pire.

    En effet Rodgeur en a une pêlée à défendre entre Bâle, Stockholm, les Masters londoniens, sans oublier Bercy où il était parvenu en demi-finale. Ce qui n’est pas le cas de la belette écossaise qui devrait, pour ne rien perdre, simplement se qualifier pour les quarts à Paris et les demies à Londres. Franchement à sa portée si on considère sa forme éblouissante,

    D’ici à supposer que cela sent le début de la fin des haricots pour le maestro à la raquette en berne, il n’y a qu’un pas. Je pense par exemple à l’échec de Martina Hingis en finale d’Indian Wells en 2002 contre Daniela Hantuchova. Apparemment anodin, il s’était mué en inexorable dégringolade pour la princesse de Trübbach, alors tête de série numéro 2 dans le désert californien.

    En d'autres termes, c’est un peu la Bérézina pour notre gloire nationale qui, en dépit de son sempiternel recours à la méthode Coué, se ronge obligatoirement les sangs. Il est vrai que tout le monde ne peut pas être aussi verni que les rugbymen français qualifiés par les poils après l’expulsion du capitaine gallois, pour la rencontre au sommet contre les All Blacks, bourreaux de l’Australie. 

    Cela a flanqué en rogne la presse néo-zélandaise. A l’image de ses féroces guerriers, elle n’a pas digéré leurs défaites de 1999 et 2007 face aux Bleus. Depuis l'entame du Mondial, elle ne cesse de chercher des poux dans la tête des auteurs de ces épouvantables crimes de lèse-majesté. Allant jusqu’à décréter que leur victoire terriblement étriquée dans le dernier carré représente l'insulte suprême. 

    Leur entraîneur Marc Lièvremont, qui est au ballon ovale ce que Raymond Domenech était au rond, n’a pas arrangé les choses, s’illustrant avec de provocatrices déclarations à l’emporte-pièce. «Je me fous complètement que les Gallois aient été plus forts que nous», a-t-il clamé en substance dans un formidable élan de sportivité. «On est en finale et c’est tout ce qui compte».

    Il semblerait pourtant que les «sales gosses indisciplinés, désobéissants et égoïstes qui me les cassent depuis quatre ans», dixit le coach en personne, étaient vaguement gênés aux entournures par ce pâle succès immérité. En tout cas leur bus a emprunté un chemin dérobé pour rentrer à l’hôtel. Histoire d’aller se cacher au plus tôt.

    Bien mal acquis ne profite jamais, prétend-on. Surtout lorsqu’il y a l’Everest à escalader. En même temps, il paraît que les Frenchies se révèlent particulièrement bons sous le feu de la critique. Et les média vont en cracher, des flammes, durant la semaine. Réponse le 23 octobre.

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  • Ferrer pour sauver Federer? Un voeu pieux!

    adavid.jpgIl a beau être le meilleur joueur de tous les temps avec ses seize Grand Chelems, la lente descente aux enfers de Federer se précise via le Masters de Shanghai. Où Murray s’est cruellement débarrassé de son malheureux adversaire japonais en deux coups de cuillère à pot. Pire, en cinquante-six minutes.  

    Du coup on ne lui dit pas merci, à Kei Nishikori. Car désormais la belette n’est plus qu’à un match de souffler sa troisième place à la légende. Et autant préciser que c’est quasiment dans la poche. Même si je mets tous mes espoirs dans le courage et l'inlassable ténacité de David Ferrer, vainqueur du beau Lopez, j'ai du mal à imaginer le mille-pattes de Valence (photo) triompher du vorace Ecossais en finale.

    Vous me rétorquerez que cinq minuscules points, ça se rattrape. Certes, mais étant donné la manière dont ce brave Andy nous joue les vampires en cette fin de saison, quasiment à la Djokovic, le mythe écorné devra cravacher ferme. Et on sait qu’il répugne un chouïa à se sortir les tripes dans la difficulté.

    Voici qui me fait irrésistiblement penser à nos footeux. Qui, après leur calamiteuse expulsion de l'Euro 2012 par les Gallois, ont évidemment remporté le match pour beurre (c’est tellement plus beau lorsque c’est inutile) contre le Monténégro. Peu enclin à se comporter en matamores en l’occurrence.

    Contrairement à «Coachmar» Hitzfeld, tranquille comme Baptiste et qui hausse presque les épaules face à la non qualification de ses troupes pour les barrages. «Il faut savoir réagir après un échec, je reste optimiste», n’a-t-il pas hésité à clamer.

    Remarquez, il aurait tort de se flageller dans la mesure où tout le monde persiste à affirmer qu’il possède les qualités nécessaires, sinon essentielles, pour mener son groupe renouvelé vers un avenir meilleur. Au Mondial brésilien de 2014 donc. La moindre des choses à mon humble avis, vu que son équipe a eu une veine de cocu lors du tirage au sort, qui lui a réservé une place de choix dans le groupe des nazes.

    Avec en tête de ces six équipes bout-de-bois la Norvège, dont la dernière participation à une Coupe du monde remonte à 1998, tandis que trois des autres nations, Chypre, Islande et Albanie l’ont, comme vous et moi, toujours regardée à la télévision.

    Bref, le moral n’est pas au beau fixe chez les aficionados helvétiques, que ce soit côté raquette ou côté crampon.  Et je ne vous raconte pas l’état d’esprit du fan genevois de la crosse. Avec les Aigles de McSornette non seulement au fond du trou de la mine, mais s’ingéniant encore à creuser pour tomber plus bas!

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  • Hitzfeld, ambassadeur du foot suisse à la noix!

    ottmarhitzfeld[1].jpg«Les chances se sont considérablement accrues et nous avons à nouveau les cartes en main. Mais il nous reste deux adversaires redoutables à battre, notamment le Pays de Galles... Néanmoins, je suis persuadé que nous nous classerons deuxièmes du groupe et parviendrons aux matches de barrage… »

    C’est donc ce que clamait sottement Hitzfeld suite à la victoire de la Suisse contre la Bulgarie, dans une interview par ailleurs intitulée «Tout joueur est remplaçable». Je ne vous raconte pas ce qu’il en est de l’entraîneur en l'occurrence! Et dire qu’il y a peu un journaliste sportif du Blick qualifiait sans rire ce «grand berger calme» de «meilleur ambassadeur dont pouvait rêver notre football! »

    Alors que dans le genre diplomate à la noix on fait difficilement pire! Felix Bingesser, l’auteur de ces sornettes en forme de méga-cirage de bottes, doit se mordre aujourd’hui les doigts face aux errements coupables du sorcier bidon, faux prophète et mauvais stratège.

    Bref, Gottmar s'est montré plus «coachmar» que jamais dans la gestion de ses troupes chez les Gallois. Quand je prétendais qu’il eût fallu le remplacer illico par Pierluigi Tami, le faiseur de miracles du côté des M21. Avec lui les joueurs étaient prêts. Physiquement et surtout mentalement.  

    J’insiste sur ce terme, car selon Alexandre Comisetti, le consultant de la RTS, c’est parce qu’ils n’étaient pas bien dans leur tête que les Helvètes ont définitivement paumé leur qualification à l’Euro 2012. Une plantée qui m’a évidemment d’autant moins surprise que je n’ai cessé de l’annoncer depuis l’entame des hostilités.

    Certes je conviens qu'enfler immodérément des chevilles, à l’image de Shaqiri, ne favorise pas la fabrication d’un moral d’acier. Il n’empêche qu’on nous ressert toujours les pitoyables explications à l’échec. En effet, Lors de leur déculottée dans leur première confrontation avec les Bulgares, les joueurs avaient déclaré… qu’ils n’étaient pas dans le match. Franchement pathétique quand on n’a que ça à faire !

    andy-murray-a-fait-vivre-en-cauchemar-a-rafael-nadal[1].jpgMais on n’a pas fini de manger notre pain noir. Ca craint également drôlement dans la raquette helvétique avec Murray, qui se rapproche de plus en plus dangereusement de Federer après son succès à Tokyo contre Nadal. Triomphant dans la mesure où il a infligé au pitbull une mortifiante roue de vélo au troisième set.

    Et ce brave Andy est déterminé à tout bouffer sur son passage au Master de Shangai, poursuivant son but de coiffer impitoyablement la légende à la fin de l’année. Forfait, Rodgeur doit se féliciter que la belette l’ait déchiré de ses petites dents pointues l’an dernier en finale. Ainsi l’Ecossais ne marquera-t-il pas de points s’il décroche à nouveau le trophée.

    Au mieux, pour le Bâlois s’entend, pourrait-il en perdre. Sinon notre gloire nationale risquait bien de se retrouver quatrième à la fin de la semaine prochaine déjà. Un vrai supplice chinois pour ses fans!

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