Pour leur premier long métrage,, Frédéric et Valentin Potier, père et fils, s’inspirent de l’histoire vraie des jumelles Audrey et Diana Pleynet, nséparables pianistes virtuoses, pour raconter celle des soeurs Vallois. Claire (Canille Razat) et Jeanne (Mélanie Robert) sont admises à 18 ans à la prestigieuse école de musique de Karlsruhe, dirigée par le tyrannique et impitoyable professeur Klaus Lenhardt. Portant les ambitions de leurs parents, incarnés par Frank Dubosc (dans un rôle dramatique inattendu) et Isabelle Carré, elles sont promises à un très grand avenir .
Malheureusement, les deux jeunes filles sont stoppées dans leur irrésistible ascension par une maladie orpheline qui affecte peu à peu la motricité de leurs mains. Elle risque de ruiner des années d’efforts ainsi que les ambitions d’un père, moustachu plutôt rustre qui a tout abandonné, dédiant sa vie à ses championnes. Pourtant, incapables d’imaginer leur existence sans piano, refusant de renoncer à leur rêve, les jumelles vont se battre farouchement, développant une technique unique qui va les rendre véritablement prodigieuses, en dépit de la perte progressive de leurs capacités physiques à jouer.
Camille Razat et Melanie Robert livrent de solides prestations dans cette histoire aussi émouvante qu'incroyable. De leur côté les deux auteurs évoquent avec sensibilité la force de la sororité, la résilience, la lutte acharnée des deux protagonistes. Mais sans véritable incarnation, dans la mesure où ils expliquent plus qu’ils ne démontrent la ténacité des ses sœurs Pleynet, déterminées à ne pas laisser la maladie les empêcher.de mener une carrière exceptionnelle.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 20 novembre.