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Grand écran: "Le procès du chien", une fable canine féministe qui manque de mordant

Avocate abonnée aux causes perdues, Avril est déterminée à gagner sa prochaine affaire. Mais elle craque lorsque Dariuch, client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos, menacé d'euthanasie pour avoir mordu un humain. Commence alors une affaire inattendue, à l’issue plus qu’incertaine concernant la volonté d’Avril d’emporter cette fois le morceau: le procès du chien.

Inspirée de faits réels, cette histoire est le premier film de l’actrice franco-suisse Laetitia Dosch, qui partage donc notamment l’affiche avec Kodi, un griffon qui a décroché la Palm Dog à Cannes en mai dernier, François Damiens (Dariuch) et Anne Dorval (l’avocate générale d’extrême droite). En effet, sous l’angle de la comédie, Le procès du chien questionne la redéfinition du statut de l’animal dans un contexte social de montée du populisme en Suisse.

Cette fable canine féministe plaidant pour que les animaux soient traités comme des vraies personnes, se veut originale, excentrique, décalée, déroutante, loufoque, philosophique, voire surréaliste. Ambitieux! Malheureusement, elle manque surtout de mordant dans sa réalisation, où Laetitia Dosch, frôlant le ridicule, joue la confusion en multipliant inutilement les trames narratives. 

Plus problématique, la mauvaise direction d’acteurs. A commencer par elle-même, alors qu’elle brille le plus souvent dans les films de ses confrères et consoeurs. D’où la suggestion d’abandonner la réalisation pour se consacrer au jeu, et peaufiner ainsi son talent de comédienne.

A l'affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 11 septembre.     

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