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Festival de Cannes: "Monster" du Japonais Hirozaku Kore-eda décroche la Queer Palm

Une douzaine de films étaient en lice pour décrocher la  Queer Palm, créée en 2010 pour récompenser des films traitant de thématiques LGBTIQ+, de genre, ou féministes, toutes sections confondues. Pour cette édition 2023, le jury, présidé par l’acteur et réalisateur américain Cameron Mitchell, a choisi Monster, du Japonais Hirokazu Kore-eda. 

Succédant à Joyland, du Pakistanais Saim Sadiq, ce long métrage du grand réalisateur nippon, qui brigue une deuxième Palme d’or après celle obtenue pour Une affaire de famille en 2018 raconte l’histoire de Minato, un jeune garçon dont le comportement paraît de plus en plus bizarre. Il semblerait qu’un de ses professeurs soit à l’origine de ses bouleversements émotionnels.   
 
Inquiète, sa mère qui l’élève seul depuis la mort de son père, décide de se rendre à l’école pour en savoir davantage. Mais la vérité se révèle plus complexe au fur et à mesure du déroulement de l’enquête. Et ce qui commence comme un drame sur le harcèlement scolaire, vu à travers les yeux de la maman, du professeur et de Minato, évolue vers une relation très étroite, voire amoureuse, avec un petit pote. Elle fait un peu penser à celle qu’évoquait Lukas Dhont dans Close, couronné du Grand Prix l’an passé.
 
Hirokazu Kore-Eda, qui sait comme personne filmer l’enfance, ne nous emporte pourtant pas autant dans Monster que dans ses œuvres précédentes. Il a même tendance à nous perdre dans une structure narrative tenant du puzzle, au fil d’une intrigue parfois inutilement tarabiscotée. Mais cela reste évidemment un bon film.
 
La Queer Palm distingue également un court métrage. Il s’agit cette année de Boléro, du Français Nans Laborde-Jourdàa, qui a reçu deux autres médailles. Son film raconte l’histoire d’un homme qui rentre dans son village natal et montre comment l’art peut changer une vie. Quasiment prémonitoire!

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