Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les Grands Chelems, un véritable cauchemar pour les Français

2758845-56998910-2560-1440.jpgComme Il y a un bout de temps que je ne m’étais pas penchée sur la question, j’en croyais encore moins mes oreilles que d’ordinaire, en entendant certains commentateurs sur Eurosport depuis le début de l’Open d’Australie. Par exemple celui-ci: «On comprend pourquoi Simon fait une carrière extraordinaire», remarquait Arnaud Clément.

Alors certes, le Tricolore a été 6e mondial, il a remporté la Coupe Davis en 2017 et gagné quatorze tournois du circuit principal. Mais son titre le plus important n’est qu’un ATP 500. Alors d’ici à trouver la chose époustouflante, il y a un pas. D’autant que Clément a exprimé son admiration pour le prodigieux Gilou après… sa défaite face à l’Australien Nick Kyrgios.

Et cela à l’image des… quinze autres Bleus, hommes et femmes confondus, dès le …deuxième tour du tournoi. Evidemment, ça craint. Sauf que c’est dans le fond assez banal. J’avais tout simplement oublié à quel point les Grands Chelems ne cessent d’être un véritable cauchemar pour nos chers voisins, depuis cette fameuse victoire de Noah à Roland Garros le 5 juin 1983, dont ses compatriotes doivent de surcroît être désormais les seuls à s’en souvenir.

2757947-56980957-1600-900.jpgEt ça ne risque pas franchement de s’arranger à Melbourne, Monfils demeurant leur unique représentant au stade des seizièmes de finale. Il est vrai que les consultants de la chaîne ne sont pas loin de croire à ses chances dans la course au titre, si j’en juge par la fine analyse de Jean-Paul Loth, selon laquelle Gaël détient une sorte de record en «remettant des balles que personne d’autre ne parvient à ramener».

Amour quand tu nous tiens, bonjour l’aveuglement! Remarquez, j’aurais pu trouver le grand spécialiste de la raquette émouvant si, dans le même temps, il ne s’était pas mis à mégoter avec mépris sur la victoire qualifiée de carrément indigne de Wawrinka contre le valeureux Italien Seppi, qui ne méritait pas l’humiliant affront infligé par le Suisse aussi «peureux que peu entreprenant».

J’avoue n’avoir jamais entendu les experts hexagonaux faire autant la fine bouche face à un succès des leurs quelle que soit la manière de le remporter. Du coup je me dois de résumer. Côté Français, dix-sept au départ, seize au tapis, dont d'étincelants espoirs. Côté Suisses cinq en lice, trois toujours en course. Cherchez l’erreur…

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.