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Grand écran: "Bohemian Rhapsody", avec un Rami Malek plus Freddie Mercury que nature!

rami-fox.jpgBohemian Rhapsody, d’abord signé par Bryan Singer remercié par la production en plein tournage et remplacé par Dexter Fletcher, retrace le destin du groupe Queen et de son singulier chanteur emblématique Freddie Mercury, Né Farrokh Bulsara et mort en 1991, il a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique.  

Linéaire, ce biopic nous balade du succès fulgurant de Freddie Mercury et ses excès risquant l'implosion du quatuor, jusqu’à son retour triomphal sur scène en 1985 lors du concert historique Live Aid à Wembley, alors qu’il était atteint du sida. Avec des morceaux de tubes illustrant les différentes scènes.

Entre adoration, détestation et déception

Très attendu, le film divise entre adoration et détestation. Mais le plus souvent, c’est la  déception qui domine chez ceux qui attendaient du spectaculaire et de l’extraordinaire. Ils le jugent correct, lisse, conventionnel, ordinaire, standard, tiède, cliché, peu original et inventif, bref pas vraiment à la hauteur du légendaire et flamboyant groupe britannique. Estimant par ailleurs qu'il ne nous apprend rien que l’on ne sache déjà.

C’est tout relatif. Certes, on peut trouver que le film élude des cases avec son côté classique grandeur et décadence d’une rock star, ne fouille pas assez son intimité, ne rend pas assez compte des heures sombres, d’un parcours tumultueux, se montre trop sentimental dans l’évocation de son amour impossible avec Mary Austin, trop pudique sinon pudibond dans la révélation de son homosexualité, de sa maladie, de ses addictions. Mais était-il bien nécessaire d’en faire des tonnes ?

En réalité, le plaisir ou le déplaisir qu’on éprouve en voyant le film dépend, comme le dit si justement le Monde, «de la place que Queen tient dans votre vie». En d’autres termes de la connaissance que vous en avez et qu’il vous fasse ou non grimper au rideau.

596f633b775fa.jpgDes comédiens incroyables de ressemblance

Quoi qu'il en soit, Bohemian Rhapsody séduit surtout avec son atout majeur: Rami Malek. De l’ego surdimensionné au repentir, le comédien d’origine égyptienne se révèle plus Freddie Mercury que nature. 

Époustouflant, captivant, magnétique, habité, incarné, il fournit un fabuleux travail pour redonner vie à l’idole. On s’agace éventuellement de sa façon de remâcher sans cesse une prothèse dentaire un rien excessive. Mais Freddie Mercury était effectivement très complexé par ses dents proéminentes, bien qu’elles expliquent selon lui sa voix hors du commun.

Côté jubilatoire, on ajoutera le mimétisme des autres acteurs avec leurs personnages, les costumes, les décors, la reconstitution des séances d’enregistrement, celle, impressionnante, des concerts. A cet égard, si certains font la fine bouche, voire des crises d’urticaire, on se prend au contraire à taper des pieds pendant We Will Rock You et à chanter lors du dernier quart d’heure consacré à la formidable performance de Queen au stade de Wembley, avec quatre tubes in extenso, 

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 31 octobre

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