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Grand écran: "7 jours pas plus", comédie sociale surfant sur l'immigration et le racisme

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaajourspas plus.jpgRien ne semble relier une vache tombée du ciel, un jeune migrant paumé et une jolie Normande amoureuse d'un drôle de célibataire endurci. Et pourtant…

Vieux garçon Pierre (Benoît Poelvoorde)tient une quincaillerie en province. Il est aussi ronchon qu’irascible, ce qui n’arrange pas ses rapports avec ses fournisseurs et ses rares clients. Solitaire, pointilleux à l’extrême, vénérant sa mère morte dans son enfance, il mène une triste vie bien réglée et n’a pas d’amis, à part la pétillante Jeanne (Alexandra Lamy), dont il refuse de céder aux avances insistantes. Très curieusement d'ailleurs.

Ce misanthrope cultive pourtant quelques valeurs morales qui se révèlent lorsqu’il rencontre Ajit, un Indien jeté par son patron comme un malpropre et qui se retrouve à la rue. Après quelques démarches infructueuses auprès des autorités, il décide à contrecoeur de l’héberger. Mais pour sept jours, pas plus.

Les choses ne vont évidemment pas comme sur des roulettes, un euphémisme, entre ces deux êtres que tout sépare, la culture, les coutumes, les habitudes alimentaires et surtout la langue, chacun s’exprimant dans la sienne sans comprendre l’autre. Une communication difficile, mais qui prétend montrer que les mots ne sont pas toujours indispensables pour exprimer des sentiments

7 jours pas plus, premier long-métrage de Hector Cabello-Reyes librement adapté de El Chino de l’Argentin Sebastian Borensztein, se veut une fable en forme de comédie sociale surfant sur l’immigration, l’intégration et le racisme. Ce n’est pas très réussi, dans la mesure où le réalisateur rend platement le côté surréaliste de la rencontre entre les deux principaux protagonistes.

Fidèle au genre de personnage atypique, hors norme, fantasque sinon farfelu auquel il nous a habitués, Benoît Poelvoorde donne sans trop convaincre la réplique à Pitobash, un inconnu ici mais une star en Inde et en Afrique . Même si le duo se montre parfois assez touchant dans ses tentatives maladroites, teintées d’exaspération chez notre quincailler bourru mais au coeur d'or c'est bien connu, d’établir le contact. 

En revanche son histoire avec Jeanne ne tient pas debout. Non seulement on ne voit pas très bien ce qu’elle vient faire là, et surtout on ne croit pas une seconde que la séduisante créature puisse le poursuivre de ses assiduités. D’autant que cet ours mal léché ne cesse de la repousser.

Et la vache alors, me demanderez-vous? Eh bien pour le savoir, il faut aller voir le film…

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 30 août.

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