Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Festival de Cannes: de Nicole Kidman à Jane Campion, la Croisette en effervescence

nicole-kidman-est-grace-de-monaco-99807_w1000[1].jpgLes voitures roulent pare-chocs contre pare-chocs, les piétons envahissent les trottoirs, Lambert Wilson se cherche une cool attitude pour son rôle de maître de cérémonie et le beau Mastroianni, regardant par-dessus ses lunettes noires, trône sur d’immenses affiches de 300m2, ornant les façades du Palais.

En plus petit, il décore les vitrines de toutes les boutiques et devantures des restaurants, tandis que 17 stars internationales, de Scorsese à Natalie Portman, immortalisées par les photographes de l’agence Getty, s’exhibent sur les murs de la ville.

Côté cinéma, c’était la bousculade des grands jours. Sans surprise Nicole Kidman avait rameuté une foule immense avide de suivre la conférence de presse qui suivait la projection, sifflée par les journalistes, de Grace de Monaco, présenté hors compétition.

Impatiemment attendue pendant plus d’une heure par les "happy few" ayant décroché un siège, la star, glamourissime, a fait son entrée. Robe blanche fluide, longs cheveux blonds ondulés, teint de porcelaine pour un visage illuminé au rouge baiser éclatant. Entre Cannes et elle, c’est une histoire d’amour. « Il y a dix ans que je viens ici. Ma carrière est marquée par ce festival. Lorsque j’étais membre du jury, en 2013, j’ai vécu la quinzaine la plus fabuleuse de mon existence ».

Aujourd’hui, elle défend le long-métrage d’Olivier Dahan auquel elle aurait évidemment donné la Palme d'Or si elle avait œuvré dans cette 67e édition aux côtés de la présidente Jane Camion. Vu la qualité contestable de l'opus, il n'est pourtant pas sûr qu'elle eût réussi à convaincre ses petits camarades Rappelons que l’opus tendant parfois au ridicule en frisant l’outrance, évoque la période particulière où Grace Kelly a dû choisir entre rentrer à Hollywood pour tourner Marnie sous la direction d’Alfred Hitchcock et rester Altesse Sérénissime sur le Rocher. Tandis que le général de Gaulle menace d’annexer Monaco.

Proche de la star devenue princesse

Pour Nicole Kidman, ce rôle fut un énorme défi à relever. "Cela m’a donné la chair de poule. Je cherche des films de ce genre et c’était le cas". Elle a eu cinq mois pour se documenter. "J’ai écouté la voix de Grace, consulté beaucoup d’archives. J’ai vu nombre de ses films dont ceux réalisés par Hitchcock. Mon préféré est Fenêtre sur cour. Mais si je me suis glissée dans la peau de cette femme, il était important de ne pas me sentir piégée par elle". 

"L’amour est une émotion fondamentale"

La comédienne se sent proche de l’actrice devenue princesse. "Elle a choisi l’amour. Beaucoup de personnes le font. C’était une grande star américaine, mais elle voulait se marier, fonder une famille. Je comprends sa décision. En même temps, quand on a une passion comme la sienne on est poussé vers sa carrière et c’est difficile de s’en éloigner. J’ai des points communs avec elle, dans la mesure où je me pose les mêmes questions. Sauf que je n’ai pas épousé un prince…  (le chanteur Keith Urban)".
 
Bien qu’elle n’y ait jamais été contrainte, Nicole Kidman pourrait elle aussi envisager de mettre un terme à sa carrière au profit de sa vie privée. "L’amour est l’émotion la plus fondamentale. Lorsque j’ai eu mon Oscar (pour The Hours), j’ai vécu une période d’extrême solitude. J’étais au sommet professionnellement, mais au creux le plus profond sur le plan personnel. Et puis, quand on a des enfants, tout change et on remet tout en place. 

Interrogée sur la polémique entourant le film et entretenue par Albert, Caroline et Stéphanie qui refusent de le voir, Nicole Kidman affirme être attristée par la controverse tout en comprenant la réaction des enfants de Grace et de Rainier. "Ce sont leur père et de leur mère. C’est normal qu’ils veuillent garder une certaine discrétion. Mais il ne s’agit pas d’une critique envers le prince. Si on a pris des libertés avec la réalité, on a tourné avec beaucoup de respect et d’amour pour la famille Grimaldi".

images[6].jpgJane Campion entre ses girls and ses boys

Pas de répit pour les braves. On a enchainé avec la conférence du jury. La présidente Jane Campion s’est montrée en compagnie de ses quatre girls et de ses quatre boys. Mais ne dérogeant pas à l'habitude, ni les filles ni les garçons, n’ont fait preuve d’une folle originalité.

Tous, boss compris, se sont en gros déclarés heureux, fiers et honorés d’être là. Et ont promis le silence radio jusqu’à la remise des prix le 24 mai. On n’en attendait franchement pas moins…

 

 

Lien permanent Catégories : Cannes dans Chassé-Croisette

Les commentaires sont fermés.