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Sotchi: Cologna et Fourcade lancent un méga concours de cocoricos!

images[3].jpgHier le grand spécialiste du biathlon Martin Fourcade raflait sa deuxième médaille d’or dans la discipline, envoyant ses compatriotes au septième ciel. Un nirvana se concrétisant par des ululements frénétiques, à côté desquels des concerts de sirènes ressemblent aux vagissements d’un nouveau-né.

Du coup, les Jeux s’étaient quasiment arrêtés pour les commentateurs de France Télévisions. Côté images on pouvait se brosser pour voir autre chose dans la foulée de cette extraordinaire performance. Mieux, à dix jours de la fin des joutes de Sotchi, le natif des Pyrénées-Orientales en devenait déjà le roi.

Seul Tricolore à réaliser cet exploit depuis Jean-Claude, triple breloqué au sommet à Grenoble en 1968, il se voyait comparé au mythique skieur, dont on nous a du coup bassinés non seulement avec ses prouesses passées, mais avec sa carrière de business man. Je ne sais pas si vous voyez l’intérêt en l’occurrence.

Bref, on a eu chaud. Mais heureusement Super Dario (photo) est passé par là illico presto, profitant du 15 km pour rivaliser avec Fourcade et doubler lui aussi la mise. Un bémol, dans la mesure où ses principaux rivaux n’étaient pas là. Mais on le sait, les absents ont toujours tort. En tout cas, cela n’a pas empêché des glapissements d’enfer à la RTS. Côté cocoricos, c’était à qui l’emporterait entre les Hexagonaux et les Helvètes. 

1727302540_B972018752Z.1_20140214151501_000_GT11US19O.2-0[1].jpgAvantage aux Helvètes. D’autant que Cologna, désormais triple champion olympique, servait de hors-d’œuvre de luxe. Les commentateurs ont en effet eu une nouvelle occasion de se péter les cordes vocales avec la deuxième médaille d’or de la journée, décrochée par l’autre Grison Sandro Viletta en super-combiné.

Une performance inattendue qui a semé la désolation chez nos chers voisins, sûrs depuis le début de la matinée qu’elle allait revenir, de droit d’ailleurs selon eux, au très méritant Alexis Pinturault.

Il fallait les entendre avant l'épreuve. Rien ne pouvait arrêter leur poulain. Son important retard de 2’’44 à l’issue de la descente ne parvenait pas à ébranler leurs certitudes. L’intéressé lui-même clamait avec arrogance qu’il avait remonté pire que ça. En d’autres termes, c'était dans la poche. Hélas, notre fanfaron ne terminait pas sa manche de slalom… Le ski alpin français est maudit! se lamentait Gérard Holtz.

Bon, ne vendons pas pour autant la peau de l’ours. Martin Fourcade conserve trois chances de prétendre au trône de Russie. A Dario, qui n’a pas dit son dernier mot non plus dans son domaine, de l'en empêcher. Ainsi qu'à quelques autres évidemment. On est aux JO, pas dans un championnat franco-suisse! Comme disait Messala tombé de son char à Ben-Hur: la course n’est pas finie.

P.S.- Pour achever de faire chavirer nos experts de bonheur, ne voilà-t-il pas que la biathlonienne Selina Gasparin, encore une Grisonne, se mêlait contre toute attente ou presque de de grappiller de l'argent au 15 km individuel. A concevoir quelque mauvaise humeur face à la défaite de nos hockeyeurs contre les Suédois. Et je ne vous parle pas de la piteuse élimination des curleurs! 
 
 


 

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