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Cinéma: "Gibraltar" un polar en mode mineur

19535791_20130627124717583.jpg-c_300_169_0-f_jpg-q_x-xxyxx[1].jpgFrançais expatrié à Gibraltar, Marc Duval désireux d'assuer d'assurer le bien-être matériel de sa petite famille, devient indicateur pour le compte des douanes de son pays. Petit à petit il gagne la confiance d’un redoutable et puissant importateur de cocaïne associé aux cartels colombiens et grimpe les échelons. Mais s’il découvre le luxe et l’argent facile, il met aussi le doigt dans le plus dangereux des engrenages.

Réalisé par Julien Leclercq, écrit par Abdel Raouf Dafri, notamment scénariste d’Un prophète de Jacques Audiard, Gibraltar est l’histoire vraie de Marc Fiévet qui, après avoir passé onze ans en prison, accuse l’Etat français de l’avoir lâché et lui réclame 91 miillions d’euros de dommages et intérêts.

On craignait le pire pour ce thriller qui semble cousu de fil blanc en dépit d’une intrigue basée sur un fait authentique. De surcroît la prestation de Gilles Lellouche (photo), protagoniste principal donnant dans une naïveté un brin crétine, ne soulève pas un enthousiasme délirant, tandis que Tahar Rahim déçoit pour la première fois dans un rôle particulièrement effacé. 

Enfin l’auteur peine à retrouver l’ambiance des bons polars français des années 70 façon Boisset ou Girod qu’il cherche à restituer en vieillissant les images. Mais curieusement, malgré tous ces défauts, l’ensemble en mode mineur se laisse quand même voir.

Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 11 septembre.

 

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