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US Open: le gros bide d'un Federer au diadème de guingois

Berdych-eteint-Federer_sport_home_alaune[1].jpgApparemment il était à nouveau émotionnellement vidé le phénix, à considérer sa pathétique façon de battre de l’aile sur le court… Remarquez, dans la mesure où à de rares exceptions près je le vois toujours perdre, je ne prétendrai pas avoir été très surprise par le super bide de Federer contre Berdych, en quarts de l’US Open.

D’autant que comme aux Jeux Olympiques où on l’avait prématurément bardé d’or, on avait encore commis l’imprudence d’en faire le roi de New York pour la sixième fois avant même qu’il ne se pointe à Flushing Meadows.

Sa Majesté restera malgré tout sur le trône au terme du tournoi, mais sa couronne n‘en vacille pas moins un chouïa. Certes, du moment qu'il est revenu au sommet en juillet grâce à son fantastique septième succès à Wimbledon, les spécialistes ne s’aventurent pas trop à le dire ou à l’écrire ouvertement. 

Peu importe d'ailleurs car à mon avis c’est surtout lui qui le sent de guingois, son diadème. La preuve, Sa Grâce se tâte furieusement pour aller jouer le match de barrage de Coupe Davis aux Pays-Bas qui pourrait permettre à la Suisse de demeurer dans le groupe mondial.

Bien sûr, il y a l’immense déception face à cet adversaire dont le jeu a quelque chose qui lui déplaît, selon les propres affirmations du Tchèque. Outré juste en passant qu’on ose comparer son éclatante victoire face au maestro à celle de son compatriote Rosol contre Nadal à Wimbledon.

Mais au-delà de ce déchirant crève-cœur, la trouille ça ne se commande pas. Eh oui, imaginez qu’à la suite de ce dramatique coup d’arrêt Rodgeur se fasse tabasser par Robin Haase et ses potes… Enfin voilà, c’est comme ça, notera-t-on pour citer le Bâlois. Qui a profité de son échec américain pour établir quelques records...

Privé de triomphe à l’US Open pour la quatrième année consécutive, c’est en plus la première fois depuis 2003 qu’il n’en rallie pas le dernier carré. Dans cette optique, depuis 2001 et Gustavo Kuerten également éliminé en quats, c’est aussi la première fois que la tête de série numéro un du tableau masculin n’arrive pas en demi-finale. Enfin le king n’avait jamais été terrassé auparavant en night session dans la Grosse Pomme, où il avait brillé à 23 reprises. Jusqu’à cette fatale 24e soirée.

Maigre consolation. Subsiste l'espoir que Berdych poursuive sur sa formidable lancée et s'offre la tête de Murray, puis celle de Djokovic. A moins que le vampire de Belgrade au parcours faussement tonitruant à en juger par l'extrême faiblesse de l'opposition jusqu'ici, ne succombe à son tour précocement cette nuit, sous les coups d'assommoir de Del Potro, dernier bourreau d'Andy Roddick.

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