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  • Au bout du suspense, Djokovic reste le roi de Melbourne. Federer lui dit merci!

    adjoko.jpgDécidément il n’y arrive plus, le malheureux Espagnol. Au bout d'un suspense hallucinant dans un match de près de six heures, le plus long d'une finale de Grand Chelem, Djokovic est sans doute définitivement devenu pour Nadal ce que Nadal est à Federer: sa bête noire. Certes, ça me coûte un peu étant donné les simagrées dont nous a gratifiés le Serbe sur le court dans ses précédentes rencontres, mais je lui dis quand même bravo. Et surtout un immense merci.
     
    J’imagine que le maestro helvétique, devant prier pour ce genre d’issue, est lui aussi extrêmement reconnaissant au vampire de Belgrade. Car il a drôlement bien travaillé pour lui, protégeant ses intérêts en battant une septième fois l’Ibère dans un duel au sommet. 
     
    D’abord, il a évité au Suisse de perdre sa troisième place en se débarrassant in extremis d’Andy Murray, la belette écossaise perdant de surcroît quelques plumes dans l’aventure, dans la mesure où elle était allée jusqu’en finale l’an dernier.
     
    Ensuite, il a empêché le pitbull de se rapprocher du record des seize Grands Chelems de la légende. Et Rafa la tornade devra s’employer sec pour en regagner un autre, vu que Dracula a dû lui flanquer un gros coup sur la cafetière en ce début de saison. Surtout après ses efforts dantesques pour revenir au score.  

    A part ça, je m’étais demandée si j’allais me convertir au tennis féminin. Mais franchement non. Peut-être que Victoria Azarenka, la nouvelle reine du circuit a accompli un bel exploit et redonné un peu d’éclat à la chose en s’installant sur le trône abandonné par Caroline Wozniacki, après une domination de 67 semaines sans glaner un seul Grand Chelem.
     
    Il n’empêche que contrairement à celle des hommes, cette finale fut très decevante. Et c'est un euphémisme. 82 petites minutes pour empocher l’équivalent d'un million et demi de francs suisses ce n’est pas presque indécent comme le relevait frileusement Pascal Droz, c’est carrément scandaleux. Encore davantage en ce qui concerne la belle Maria Sharapova, qui en rafle la moitié après avoir marqué trois misérables jeux!

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  • Melbourne: Federer, comme dans un film de Wenders

    Comme à l’US Open nous revoici à Melbourne avec une finale entre le vampire de Belgrade et le pitbull de Manacor. Avec la sempiternelle question que tout le monde se pose, beaucoup d’ailleurs dans l’espoir de ramasser quelques pépettes au passage, mais qui donc va gagner?

    Si on se réfère à son ascendant psychologique sur un Nadal qu’il a battu lors de leurs six dernières confrontations, Djokovic devrait logiquement l’emporter plus ou moins facilement. Sauf que les experts bernés par le simulateur en chef depuis trois matches, continuent à évoquer ses petits soucis physiques. 

    Alors que la tornade ibère aura pu se mettre les doigts de pied en éventail un jour de plus, quel sera, se demandent-ils, l’état de fraîcheur de Dracula, qui est à nouveau allé au bout de lui-même? Sinon au-delà dans son match en cinq sets et quasiment autant d’heures contre le pauvre Andy Murray.

    En principe c’est simple. Nole va boulotter sa ration de gluten, s’hyperbariser un max et on le reverra sur le terrain frais comme un gardon. Sans oublier de jouer de temps à autre le Sioux à l’extrême bord du précipice, histoire de voir si ça déboussole un chouïa l’adversaire.  

    Et puisque je vous parle de cinéma, c’est l’occasion de revenir sur la défaite cinglante de Federer en demi-finale. En effet je trouve que ses matches contre les super-pointures ressemblent de plus en plus au film de Wim Wenders, Si loin si proche ou vice-versa. Toujours sur le point de l’emporter mais caramba encore raté.

    Et je crains fort que cela ne s’arrête pas là concernant les Grands Chelems. D’autant que Patrick Mouratoglou assure, dans une analyse pointue de l'événement, que malgré ce dix-huitième échec contre l’Ibère, Federer n’a pas à avoir de regrets. Il a fait ce qu’il fallait, et est allé dans la bonne direction. A lui de continuer. Où ça, dans le mur?

    Autant vous dire que dans ces conditions je suis prête à me convertir momentanément au tennis féminin. Disons pour la finale Sharapova-Azarenka. Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on a une numéro un mondiale potentielle des deux côtés du court. Et en coupant le son, ce devrait être relativement supportable.

    Un mot encore sur les hockeyeurs servettiens, qui affrontent ce soir les Emmentalois de Langnau dans un énième match de la peur. Espérons que les Aigles de McSornette ne se mueront pas en pigeons effarouchés et que les Tigers n’en n’auront pas mis un dans leur moteur!

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  • Melbourne: Nadal plus pitbull que jamais

    nadal.jpgEt voilà. Federer ne gagnera pas son dix-septième Grand Chelem. Je le sentais. Quelle plaie ce fichu complexe du Suisse face à l’Espagnol, redevenu plus pitbull que jamais! Certes bon prince, Nadal a déclaré que c'était toujours un honneur de jouer contre Rodgeur, qui restait indiscutablement meilleur que lui. Ben voyons. Mais c'est ce qu’a dû penser la légende qui n’a pas hésité à se déboutonner dans Avantage Leconte sur Eurosport.

    Eh bien, pour une fois qu’il ne pratiquait pas la langue de bois, il aurait peut-être mieux fait de se taire. Tout joyeux, Federer se déclarait vraiment confiant pour sa demi-finale contre l’Ibère. Non seulement en raison de ses matches remportés à la fin de l’année dernière, mais aussi parce qu’il s’était tellement entraîné avant cet Open d’Australie.

    Bref il se sentait en superforme. "J’ai trop bien joué depuis le début de ce tournoi ". Poussé par le Français qui l’encensait à propos de son revers qu’il prenait encore plus tôt, il a même dit qu’il n’avait jamais eu peur de Nadal... sauf une fois à Roland Garros. Eh bien maintenant ce sera toutes les fois. A commencer par la prochaine.

    Il ne doit pas être bien le maestro, car où qu’il se tourne, c’est plutôt moche. Si le taureau de Manacor l’emporte, il commencera à se rapprocher dangereusement de son record en Grand Chelem. Surtout avec le tournoi parisien qui s’annonce. Si c’est Murray, la belette va lui repiquer sa troisième place. Enfin si c’est Djokovic, on encensera tellement le simulateur que le malheureux Bâlois va se retrouver aux oubliettes.

    Cornélien tout ça. Il n’empêche qu’une victoire de Dracula est pour lui la solution la moins grave s’il ne veut pas se laisser trop décramponner par les deux autres.

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