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Melbourne: Federer, comme dans un film de Wenders

Comme à l’US Open nous revoici à Melbourne avec une finale entre le vampire de Belgrade et le pitbull de Manacor. Avec la sempiternelle question que tout le monde se pose, beaucoup d’ailleurs dans l’espoir de ramasser quelques pépettes au passage, mais qui donc va gagner?

Si on se réfère à son ascendant psychologique sur un Nadal qu’il a battu lors de leurs six dernières confrontations, Djokovic devrait logiquement l’emporter plus ou moins facilement. Sauf que les experts bernés par le simulateur en chef depuis trois matches, continuent à évoquer ses petits soucis physiques. 

Alors que la tornade ibère aura pu se mettre les doigts de pied en éventail un jour de plus, quel sera, se demandent-ils, l’état de fraîcheur de Dracula, qui est à nouveau allé au bout de lui-même? Sinon au-delà dans son match en cinq sets et quasiment autant d’heures contre le pauvre Andy Murray.

En principe c’est simple. Nole va boulotter sa ration de gluten, s’hyperbariser un max et on le reverra sur le terrain frais comme un gardon. Sans oublier de jouer de temps à autre le Sioux à l’extrême bord du précipice, histoire de voir si ça déboussole un chouïa l’adversaire.  

Et puisque je vous parle de cinéma, c’est l’occasion de revenir sur la défaite cinglante de Federer en demi-finale. En effet je trouve que ses matches contre les super-pointures ressemblent de plus en plus au film de Wim Wenders, Si loin si proche ou vice-versa. Toujours sur le point de l’emporter mais caramba encore raté.

Et je crains fort que cela ne s’arrête pas là concernant les Grands Chelems. D’autant que Patrick Mouratoglou assure, dans une analyse pointue de l'événement, que malgré ce dix-huitième échec contre l’Ibère, Federer n’a pas à avoir de regrets. Il a fait ce qu’il fallait, et est allé dans la bonne direction. A lui de continuer. Où ça, dans le mur?

Autant vous dire que dans ces conditions je suis prête à me convertir momentanément au tennis féminin. Disons pour la finale Sharapova-Azarenka. Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on a une numéro un mondiale potentielle des deux côtés du court. Et en coupant le son, ce devrait être relativement supportable.

Un mot encore sur les hockeyeurs servettiens, qui affrontent ce soir les Emmentalois de Langnau dans un énième match de la peur. Espérons que les Aigles de McSornette ne se mueront pas en pigeons effarouchés et que les Tigers n’en n’auront pas mis un dans leur moteur!

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