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Le grand Magic préfère les vrais diamants

Il veut l’exploitation du stade, sinon … Sinon quoi? On n’en sait trop rien. Certes, Magic Pishyar ne menace apparemment pas de se tirer des flûtes, si on ne lui remet pas les clés. Mais une chose est sûre, cela ne le branche pas des masses de présider un petit club qui coûte cher et ne rapporte pas trois francs six sous.

Parce qu’il est comme moi, le big boss. Il pense bien que ses Grenat, c’est pas du vingt-cinq carats. Alors en attendant, faute de pouvoir donner de l’éclat à son zircon qui s’obstine à ne pas vouloir briller en dépit d’un polissage intensif, le ponte de la Praille a préféré assurer en s’offrant, si j’ose dire, les bijoux de Gilbert Albert. Eh oui, les vrais diamants sont éternels...

A part ça, je vous parlais il y a quelques jours des Français inconsolables suite à la cuisante défaite, infligée en finale de Coupe Davis par les Serbes aux mousquetaires pourtant phénoménaux. Eh bien figurez-vous que malgré cette déculottée monstre, l’abattement n’a pas duré. Du moins pour un expert du tamis, auteur d’un article proprement sidérant sur le site d’Eurosport. Heureusement que j’étais assise.

Alors que nombre de ses confrères n’ont cessé de comparer pendant des jours et des jours la quête du mythique Saladier d’argent à celle du Graal, ne voilà-t-il pas que ce monsieur nous raconte sans rire que cette épreuve c’est de la bibine, du pipi de chat, de la crotte de bique, de la roupie de sansonnet.

Bref, rien à voir avec un Grand Chelem. Au contraire, il s'agit d'un simple prétexte à une gloire de clocher. Un truc nul pour des nazes avides de reconnaissance tennistique. A l’image des Serbes. D’ailleurs notre spécialiste s’est copieusement moqué de Djokovic et de ses potes hurlant, la boule à zéro, leur joie ineffable d’être devenus les champions du monde.

Que nenni, rétorquait dédaigneusement l’éminent spécialiste. La Coupe Davis n’est pas la Coupe du monde. Ajoutant avec une mauvaise foi crasse que jamais les Bleus, l’eussent-ils raflée dans l’enfer de Belgrade, n’auraient imaginé déclarer une telle sottise. Tout juste eussent-ils modestement reconnu avoir remporté pour la ixième fois ce banal trophée. Il veut pour preuve de son inintérêt total, le mépris affiché par  la légende Federer pour la chose ainsi que celui, à peine moins marqué, de Nadal le cannibale.

Franchement je me pince jusqu’au sang à la lecture de ces sornettes. Plus mauvais perdant, ça craint. C’est un peu comme si les Anglais, après avoir vu le Mundial 2018 leur filer sous le nez, s’étaient follement réjouis que les braves Russes aient accepté d’organiser à leur place ce petit tournoi de campagne!

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