Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le sang bleu continue à primer le talent!

En regardant le pitbull en tout début de tournoi, je me demandais s'il ne faisait pas un peu de parodontose. Espoir vain. J'ai pu obsever que les dents du morfale, c'est du béton.

En revanche, après avoir vu Sa Grâce se laisser honteusement danser sur le ventre par ce loser d'Acasuso pendant trois sets, j'ose à peine songer à son match d'aujourd'hui contre Paul-Henri Mathieu. L'un des supercracks qui a permis à la France en extase de défaillir jeudi soir.

Imaginez l'exploit. Sept Tricolores qualifiés pour le... troisième tour de Roland Garros. Le nirvana. Trente-cinq ans qu'on n'avait pas enregistré pareil record, clamaient les fans en folie. Alors qu'on s'en était largement rendu compte, je trouve fou qu'ils démontrent le triste état de leur tennis d'une façon aussi ostentatoire.

Car les auteurs de ces déclarations pathétiquement dithyrambiques ont soigneusement omis de relever que leurs "champions", mâles et femelles confondus, étaient trente-six à s'aligner au départ. Et que vingt-neuf avaient donc passé à la trappe au moment où ils se congratulaient.

Les groupies n'en étaient pas moins formidablement confiants pour la suite. Je suppose qu'ils ont un poil déchanté après les humiliants revers subis par le génial Gilles Simon et le fabuleux Josselin Ouanna.

C'est qui çui-là? Eh bien une nouvelle perle rare comme les Hexagonaux s'estiment capables d'en produire. Extraordinairement stable et serein de surcroît. Tellement relax en affrontant Safin qu'il a carrément viré zombie au tour suivant. Le Chilien Gonzalez a même lâchement profité de sa "zénitude" extrême pour lui flanquer la pâtée en deux coups de cuillère à pot.

Nos voisins ne sont pas les seuls à divaguer, notez. Non satisfait d'aligner des lapalissades du genre "ce sera dur pour Hewitt face à Nadal", Mats Wilander, dans son immense sagesse, s'est livré à des hypothèses farfelues. Par exemple, il envisage très sérieusement la présence de Tsonga en finale.

A part ça, et à l'exception de l'Ibère et de l'Helvète, le sang bleu continue à primer nettement le talent pour s'ouvrir les portes du Central. La preuve. Outre ce cher Josselin, il a fallu se farcir Aravane Rezaï, 57e du classement et une petite peste portugaise dont les rugissements  déchiraient plus que sa science du tamis. Tandis que la belle Ivanovic devait se contenter de déchiqueter sauvagement Benesova sur le Suzanne Lenglen.

Et je ne vous raconte pas l'exil de Nicolay Davydenko, cavalièrement relégué sur le court No7 avec Stanislas Wawrinka. A la campagne en somme. Remarquez, cétait commode pour le Vaudois qui a n'a pratiquement jamais cessé d'aller aux fraises!  

 

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.