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  • Roland Garros: et de dix pour le Martien Nadal, trop fort pour le terrestre Stan

    aaaaaaaaaaanadal.jpgFabuleux, monumental, prodigieux, phénoménal, somptueux, en un mot, historique. D’accord, si on considère le fait exceptionnel que Nadal ait réussi à décrocher sa décima qui va sans doute lui valoir une statue à Roland Garros, aux côtés des fameux Mousquetaires.

    Cela ne m’empêche pourtant pas d’être franchement super déçue. Non seulement il n’y a eu aucun suspense, mais dès le troisième jeu du premier set, j’ai ressenti l’absolue affreuse certitude que les carottes étaient cuites pour le malheureux Suisse.

    Il suffisait pour cela de regarder l’Ibère de choc, plus monstrueux et stupéfiant que jamais, galoper inéluctablement vers le trône. Moralité, deux heures d'intense frustration. 

    Normal me rétorquerez-vous Après tout ce que les spécialistes n’ont cessé de nous dire depuis vendredi sur cette future formidable finale de rêve, que la planète entière attendait en salivant, ce combat fabuleux dont la victoire était certes plutôt promise au pitbull de Manacor, mais que l’extraordinairement puissant Stan The Man avait la capacité de remporter, vu qu’il était le seul, pour l’heure, à espérer battre l’ogre de l’ocre. Ou du moins lui résister pendant cinq manches ultra-serrées.

    Nos experts allaient jusqu'à évoquer un duel entre l'invaincu et l'invincible... Stan n’avait d'ailleurs pas trop de mal à s'imaginer au sommet, déclarant qu’il pouvait sortir un super match en finale, dans la mesure où il avait réussi à le faire dans les trois autres jouées ces trois dernières années. Mon œil! Quel fossé entre les désirs, aspirations, attentes, ou illusions des uns et des autres et la triste réalité du terrain.

    aaaaaaaaaaaawaw.jpgLe pauvre Vaudois a en effet été atomisé en trois maigres sets, à l’image de Dominic Thiem. Il a même marqué un jeu de moins que l’Autrichien, qualifié pour l'occasion de petit garçon et dont on a répété à l’envi qu’il n’avait pas existé sur le court. A se demander ce qu’il y a en-dessous de l'absence d'existence…

    Mais bon, inutile de s’appesantir sur cet échec tellement cuisant que Wawrinka doit être cramé de partout. Moi, ce qui m’embête le plus, c’est que le redoutable Espagnol a remporté son quinzième Grand Chelem et se retrouve à nouveau à trois petites longueurs de Federer.

    Il reste donc à souhaiter que notre orchidée noire parviendra à se remettre un peu à l’abri à Wimbledon. Sauf qu'à considérer la façon dont Nadal a impitoyablement marché sur ses adversaires pour les bouffer tout cru du premier au dernier lors de cette quinzaine parisienne, c’est loin d’être gagné! A moins que la légende soit en forme aussi olympique qu’en Australie. Premier élément de réponse dès mercredi prochain au tournoi de Stuttgart.

     

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  • Roland Garros: caramba, encore raté pour les Bleus, domptés par les Suisses

    aaaaaaaaarg.jpgDécidément plus ça va et plus ça craint pour nos chers voisins en Grand Chelem, tandis que nos Helvètes Wawrinka et Bacsinszky font des miracles Porte d’Auteuil. Même en l’absence du roi Federer, voici nos deux intraitables Vaudois dans le dernier carré.

    Au contraire, victimes d’un démarrage catastrophique, les Bleus ont vécu le pire depuis 2005. Sur l’armada à nouveau engagée (trente joueurs, dont dix-neuf garçons et onze filles), figurez-vous qu’il n’en restait plus que douze (six de chaque côté) à l’issue du premier tour.

    Parmi les naufragés, le cador (du moins pour ses compatriotes) Jo-Wilfried Tsonga. Bref la Bérézina. Ce que ne semblaient absolument pas réaliser la bande à Leconte et autres spécialistes français de la petite balle jaune, toujours prêts à blablater sans relâche pour distiller leur ineffable science avant, pendant et après les matches.

    Selon eux en effet, le meilleur était à venir. Et quel radieux futur hexagonal ils nous faisaient miroiter! Avec les prestigieux rescapés Lucas Pouille, Richard Gasquet et Gaël Monfils, sans oublier les rescapées de choc dont Kiristina Mladenovic et Caroline Garcia, la crème de la crème du gotha tennistique mondial pour nos fins connaisseurs, c’était bien le diable si l’un ou l’une de ces génies made in France ne réussissait pas enfin à succéder à Yannick Noah suite à … 35 ans de cruelles déconvenues. Voire à Mary Pierce, 17 ans après.

    Et de nous le répéter en boucle depuis le désastre initial. Incantations inutiles hélas. Leur grand favori Pouille cédait au troisième tour déjà à l’image de Gasquet, tandis que Monfils rendait, lui, les armes en huitièmes de finale sous les coups de l'impitoyable Stan The Man. Pour la première fois depuis 2010, il n’y avait ainsi aucun Tricolore mâle à franchir victorieusement la quatrième étape.

    aaaaaaaabac.jpgQu’à cela ne tienne. L’espoir toujours chevillé au corps, nos commentateurs d’opérette persistaient à croire aux chances de leurs idoles. Misant du coup tout sur ces dames, allant jusqu’à parier leur chemise sur une finale Garcia-Mladenovic.

    Mais caramba, encore raté. Ils se retrouvent torse nu, les prunelles de leurs yeux s’effondrant prématurément elles aussi, en dépit de leur extraordinaire potentiel.

    Opposée à l'imperturbable Tchèque Karolina Pliskova, la formidable Garcia mordait tristement l’ocre, tandis que l’exceptionnelle Mladenovic se laissait  piteusement terrasser par la valeureuse Timea Baczinszky. A laquelle l'amer Jean-Paul Loth n’hésitait pas à reprocher acrimonieusement un service et un coup droit mollassons…

    Cela me pousse irrésistiblement à cette remarque. Trente Français au départ à Paris, aucun au-delà des quarts, trois Suisses en lice, deux en demi-finale. Certes, ils en resteront peut-être là. Il n'empêche, cherchez l’erreur!!!

     

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