Avec son meilleur pote Khalid, Sam se déguise en Père Noël pour cambrioler un grand magasin. Mais il est stoppé dans son entreprise délictueuse par des gamins excités qui lui réclament une histoire
Ce sera celle d’Aladin, célèbre prince des voleurs, amoureux d’une sublime princesse et qui veut se venger du méchant vizir qui l’a jeté en prison.
Jusque là tout va bien. C’est ensuite que les choses se gâtent sérieusement avec une version du conte revue et corrigée pour le pire. Cela laisse tout loisir de balancer n’importe quoi, le récit s’arrêtant et reprenant plus ou moins selon le bon vouloir des marmots qui ajoutent leur grain de sel.
Héros de cette calamité signée Arthur Benzaquen, Kev Adams, la coqueluche des ados, qui a enfilé ses babouches et troqué sa coupe ananas pour un brushing lisse, qui a malencontreusement tendance à refrisotter. Sa seule présence devrait sans doute hélas suffire à faire un carton. Affligeant,
Plus pathétiques les uns que les autres, concourent complaisamment à la nullité crasse de la chose où abondent les gags gras et lourds, Jean-Paul Rouve en féroce vizir à la mauvaise haleine, Michel Blanc en sultan ventripotent, Eric Judor en Génie, Vanessa Guide en princesse rebelle ou encore Audrey Lamy en servante, qui continue invariablement à faire du Scènes de ménage.
Dans une interview à la Tribune de Genève, Kev Adams déclarait qu’avec Aladin, il ne s’attendait à rien. Il avait à moitié raison. En fait le film, c’est encore moins que rien.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 14 octobre.