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Grand écran: le retour triomphant de Tim Burton avec "Beetlejuice Beetlejuice", aussi créatif que foutraque

Retrouvant, comme il le dit lui-même le goût de la création et de la réalisation, Tim Burton a réussi son coup. Trente-six as après Beetlejuice, le premier de ses films cultes, le second volet Beetlejuice Beetlejuice, scénarisé par Alfred Gough et Miles Millard, a fait un démarrage canon au box office. 

Tim Burton semble s’amuser comme un petit fou dans cette suite où l’on découvre notamment de vieilles connaissances comme Michael Keaton, animateur en chef qui reprend le rôle comme s’il ne l’avait jamais quitté,  à l’image des performances de Winona Ryder, Catherine O’Hara, et d’une petite nouvelle de choc, Jenna Ortega, l’héroïne de la série Mercredi. On y ajoutera la belle Monica Bellucci, Willem Dafoe, poicier loufoque, Justin Leroux, managerdouteux… 

Après la disparition tragique de Charles son beau père dévoré en mer par un requin, ce qui nous vaut un flash back burlesque d’animation en stop motion, Lydia Deetz (Winona Ryder), depuis 15 ans présentatrice du show télévisé Ghost House, et sa mère Delia (Catherine O’Hara), galeriste excentrique ,reviennent à Winter River  pour les funérailles et se réinstallent dans la maison. 

En route alors pour  les délires et le chaos qu’adore créer le roi de l’anticonformisme. Après un étrange concours de circonstances, on atterrit dans l’Au-delà, où  se réveille accidentellement Delores, l’ex femme de Beetlejuice (Monica Bellucci), qu’il a autrefois découpée en morceaux. 

Après s’être rapiécée elle-même à coups d’agrafeuse balèze, moment jubilatoire qui fait mal, elle jure de se venger. De plus c’est la fille de Lydia, Astrid, qui fera revenir Bételgueuse. Adolescente rebelle, elle découvre la maquette de la ville dans le grenier et rouvre un portail vers l’Au-delà, 

Irrésistible Willem Dafoe

Un monde fascinant au fonctionnement baroque peuplé d’extravagantes créatures, parmi lesquelles évolue l’irrésistible Wilhelm Dafoe`.Enquêteur loser de l’Afterlife Crime Unit,  il est déterminé à arrêter le démoniaque Beetlejuice. Sans oublier le Soul Train, à destination de l’Au-delà, delà… Tout cecl nous vaut une foule de sous-intrigues déroutantes, où Tim Burton donne libre cours à son imagination débordante. Elle le pousse toutefois à une sous exploitation des personnages dans cet excès de trames narratives un peu vite expédiées.  

Réserve mineure au demeurant. Entre références et idées nouvelles, Tim Burton livre à nouveau un film plein d’humour, anarchique, créatif, inventif, barge, foutraque  On apprécie tout particulièrement les effets spéciaux traditionnels, la musique de Danny Elfman, les chansons,  les petites chorégraphies, les décors, le maquillage, les costumes. Superbes et gothiques. Que demander de plus ?

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 11 septembre.  

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