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Grand écran: le Sud-Coréen Park Chan-wook revisite le mythe de la femme fatale

Incontournable et éclectique figure du cinéma sud-coréen dont il a assuré le renouveau, notamment auteur d’Old Boy, Grand Prix de Cannes en 2003, du sanglant et horrifique Thirst, prix du jury  en 2009  ou du fascinant Mademoiselle thriller érotico- psychologique sorti en 2016, Park Chan-wook revient avec Décision To Leave, un polar romantique aux antipodes des trois précédents. 

Dans cette histoire qui lui a valu le prix de la mise en scène en mai dernier sur la Croisette, Hae Joon un détective brillant, intègre, consciencieux et insomniaque, est appelé à enquêter sur la mort d’un féru d’alpinisme, découvert mort au pied d’une falaise. L’accident, sinon le suicide lui paraissent probables, jusqu’à ce qu’il rencontre la veuve, Sore, jeune femme d’origine chinoise. Elle semble si peu affectée par ce drame, qu’elle devient la principale suspecte. 

Se mettant à la suivre, Hae Joon  éprouve bientôt une attirance irrésistible et, au fil de ses interrogatoires, en tombe amoureux jusqu’à l’obsession.  Avec cette relecture du mythe de la femme fatale en forme de clin d’œil  hitchcockien à Sueurs froides, Park Chan-wook livre un film à la fois mélodramatique sulfureux, sensuel, sophistiqué, virtuose, à l’esthétique somptueuse.

Mais si l’opus est séduisant, intrigant, voire entêtant, on reprochera à l’auteur de complexifier et de tarabiscoter  à l’excès une intrigue a priori simple, ce qui pourrait rebuter plus d’un spectateur. D’autant plus qu’elle dure 2h20. 

A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 6 juillet.

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