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Grand écran: dans "Baghdad In My Shadow", Samir s'attaque aux tabous du monde arabe

1574_1.jpgArchitecte, Amal a fui son mari despotique, vexé qu’elle ait osé demander le divorce et se cache de en vivant sous une fausse identité. Ne pouvant exercer son métier en Angleterre, elle travaille au Café Abu Nawas, lieu populaire londonien où se rencontrent des immigrés irakiens.

On y trouve par exemple Taufik, un poète athée, ancien militant communiste sous surveillance de deux policiers le soupçonnant d’être en contact avec des cercles extrémistes pour avoir fréquenté la mosquée. En réalité, il se montre impuissant face au changement de son neveu Nassir, sous influence d’un prédicateur salafiste haineux, aussi radical qu’hypocrite.

Il y a encore Muhanad, jeune informaticien gay. Menacé de persécution dans son pays en raison de son orientation sexuelle, il devient, comme Amal tombée sous le charme d’un chef de chantier, la cible de Nassir, considérant que  l’homosexualité et l’infidélité sont punissables de mort.

Dans ce film tourné en anglais et en arabe et pour lequel les acteurs et actrices qui vivent et luttent en Irak pour leur liberté de penser, ont pris de gros risques, Samir raconte notamment le quotidien complexe de trois personnages éprouvant un sentiment de rejet.

Mais l’idée du réalisateur, né à Bagdad, consiste surtout à les confronter aux tabous majeurs de la société arabe qu'ils incarnent: l’athéisme, l’adultère (plus généralement la condition féminine) et l’homosexualité. Des «tares impardonnables» dont personne ne veut parler.

A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 19 février.

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