Après un premier tour sur l’ocre parisien, les principaux favoris sont au rendez-vous du deuxième, ce qui en soi n’est pas spécialement étonnant. Sauf qu'ils n'y sont pas tous parvenus avec la même aisance.
Et dans la bande des quatre, c’est ainsi Nadal qui mène aux points. Disons-le, le malheureux Australien Groth, marquant trois misérables jeux, n‘a simplement pas vu passer la balle de l'ogre, qui n’a pourtant pas exagérément forcé son talent.
En deuxième position Novak Djokovic, qui en a accordé le double à son adversaire taïwanais, dont quatre dans un premier set plutôt disputé. Mais c’était pour mieux croquer le petit Lu. En effet Dracula a terminé son tricot illico presto, ne laissant filer qu’une maille dans chacune des deux manches suivantes. Reste qu’en voyant le saigneur des courts se déplacer à la vitesse de l’éclair, le taureau de Manacor peut se faire du souci pour son éventuelle demi-finale face au Serbe.
Derrière il y a Wawrinka. Le tenant du titre, qui nous flanque la trouille, a alterné le pire et le meilleur à son habitude, après avoir eu du mal à faire chauffer le moteur. Il est vrai que le Suisse affrontait Lukas Rosol, de loin le plus dangereux des adversaires du quatuor et a été assez logiquement obligé d’en découdre jusqu’au bout du bout face au redoutable Tchèque.
Pareil en pire pour Andy Murray, en retard de deux manches et qui lui aussi a dû batailler comme un fou pour remporter la partie. Se retrouvant deux fois à deux points de la perdre. Un peu la vergogne pour la belette donnée gagnante quasiment à égalité avec le vampire et le pitbull, dans la mesure où elle devait lutter contre un autre Tchéque, Radek Stepanek, le papy du circuit avec ses 37 ans.
J'espère qu'il va se secouer les puces, l'Ecossais. Parce que si Stanimal ne parvient pas à garder sa couronne, j'aimerais bien que ce brave Andy empêche l'Espagnol et le Serbe de continuer à se rapprocher dangereusement de Federer...