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Open d'Australie: Wawrinka en mode tueur... mais loin du tireur d'élite!

Stanislas-Wawrinka-930x620[1].jpgEntouré de son clan mué en galaxie, Wawrinka se prenait carrément pour une étoile. Je suis plus fort que l’an dernier, mieux dans ma tête et sur le terrain, et il suffit je frappe des balles lourdes et puissantes pour être meilleur que quiconque. Et donc que Djokovic.

Même son de cloche côté experts de la petite balle jaune qui ne tarissaient pas d’éloges depuis le début du tournoi sur la taille patron du Vaudois, sa confiance au sommet, la sûreté de ses choix, sa monstrueuse capacité à se transcender devant l’enjeu et j'en oublie. Pour résumer, on avait un homme habité de la certitude que rien ne pouvait lui arriver. Si son jeu ne faiblit pas, avait-on quand même la sagesse de remarquer ici ou là, mais sans vraiment imaginer que ce serait le cas.

Bref on a tellement glosé sur cette demi-finale de rêve et les possibilités de Stan The Man à se retrouver en finale, sinon de gagner à Melbourne pour la deuxième fois consécutive, qu’il y avait tout pour m’inspirer les pires craintes en le voyant débarquer sur le court. D’autant que Pascal Droz, entre les déclics et les ouvertures de Stan, ne cessait de nous bassiner en nous assurant qu'il avait le match à sa portée et qu’il jouait mieux que Dracula.

J’avais d’ailleurs déjà évoqué mes inquiétudes à ce sujet dans un papier précédent, en écoutant le Suisse se vanter de sa forme physique au top et de la qualité exceptionnelle de son jeu après n’avoir en fait terrassé que des seconds couteaux à part le Japonais Kei Nishikori.

Hélas, de pouvoir à exécuter, il y a une grosse marge. Du coup, plus dure fut la chute à force de prendre ses désirs fous pour des réalités. Après quatre sets d’une qualité relative, une roue de vélo au cinquième set pour le malheureux Stanimal complètement cuit. Avouez que ça la fiche mal pour celui qui avait toutes les armes pour battre le saigneur des courts à plate couture ou presque. Un journaliste n’avait d’ailleurs pas hésité à relever un peu sottement: Wawrinka est en mode tueur depuis sa victoire en Coupe Davis. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en l’occurrence, il était loin du tireur d’élite… 

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