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Cinéma: "Joséphine", la Bridget Jones à la française

marilou-berry_film_josephine_photo[1].jpgFrisant la trentaine, obsédée par la taille imposante de son postérieur (cruellement augmenté d’une prothèse pour les besoins du film), Joséphine déteste son boulot et apprécie modérément son boss, qui lui n’a d’yeux que pour elle. Enchaînant les coups d’un soir, elle court vainement après l’homme de sa vie. Sa seule consolation c’est qu’elle peut dormir avec Brad Pitt. Sauf qu’il s’agit de son chat….

En plus, elle est affreusement jalouse de sa sœur "Miss Perfection", qui ne rate pas une occasion de le lui faire remarquer. Et lorsqu’elle lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau. Pour sauver la face, Joséphine s’invente une relation amoureuse avec un riche chirurgien brésilien qui doit l’épouser et emmener  dans son pays. Le début de la spirale infernale du mensonge où s’enfonce la malheureuse victime du manque d'intérêt d'un mâle digne de ce nom pour sa petite personne.

L’auteur Agnès Obadia s’est inspirée de la B.D. éponyme de Pénélope Bagieu. Tout en gardant le caractère et le look du personnage incarné par Marilou Berry, elle garde peu de ses aventures, imaginant sa propre intrigue pour sa Joséphine. Qui devient une  sorte de Bridget Jones à la française où on retrouve les ingrédients de la version américaine: héroïne complexée, beau gosse égoïste, amoureux transi et ennuyeux, mais finalement pas tant que ça, bien au contraire. 

Bref rien de nouveau dans ce film de filles à tendance sirupeuse, en dépit de ses aspirations au dérisoire et à l’humour un rien déjanté. Mais si on ne rit pas des masses, on relèvera une bonne prestation de Marilou Berry et quelques scènes burlesques, dont celles où Joséphine, restée à Paris après avoir annoncé qu’elle partait pour le Brésil, doit se cacher dans son propre appartement, sous-loué entretemps. On en souhaiterait quelques autres tout de même…

Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 19 juin.

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