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Coupe Davis: Wawrinka retombe sur le plancher des vaches!

teaserbreit[1].jpgLa défaite étant prévue côté Suisses dès le nom de leur adversaire connu, je ne peux pas franchement prétendre, bien que nombre d’Helvètes se fussent mis à croire au miracle, être extraordinairement surprise par l’issue de la bataille à Palexpo. Cela également en dépit ou plutôt à cause des déclarations tonitruantes de Wawrinka, qui nous jouait sottement les matamores au micro de la RTS avant ces huitièmes de finale de la Coupe Davis.

Tout aussi sottement encouragé dans ses certitudes d’ailleurs par les spécialistes de la raquette, nous expliquant qu’il était entré dans une autre dimension après son match, certes d’anthologie mais néanmoins perdu contre Djokovic il y a deux semaines à Melbourne.

Mais hélas, ainsi que je vous le disais, le Vaudois n’a pas tardé à retomber lourdement sur le plancher des vaches après ses velléités extragalactiques en Australie. C’est une chose de se persuader de faire peur aux meilleurs, mais une autre de le prouver ensuite sur le terrain. Surtout en ne cessant de retomber de façon désespérément logique dans ses travers aux moments cruciaux.

Outre que ce brave Stan nouvellement qualifié d’intersidéral a été le premier à perdre son service lors du double homérique, il y eut ces trois balles de break galvaudées à 7-7 dans la manche décisive, puis son très mauvais choix à 8-8 30/40 sur le service de Rosol, le moins bon des deux Tchèques.  

Le quatrième match n’était donc plus qu’une formalité pour Berdych. D’autant que Wawrinka s’ingéniait à lui faciliter la tâche, en manquant notamment deux balles de break dans ses deux premiers jeux de relance, puis surtout dans le tie-break, où il menait pourtant confortablement face à un Tomas paraissant de surcroît à un cheveu de s’effondrer.

Et tout ça après avoir passé quasiment douze heures sur le court, dont sept dans le fameux double de tous les records et du coup devenu légendaire. Maigre consolation, sinon mortifiante voire humiliante, que de contribuer à faire entrer la Suisse dans l’histoire en se montrant aussi inefficace…

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