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  • Et peut-être plus Wimbledon!

    Etant donné son actu, il y avait un bout de temps que l’occasion de vous causer du grand blond avec une basket blanche ne s’était pas présentée. Vu sa réapparition comme consultant sur la TSR pendant la quinzaine tennistique parisienne, pourquoi me priver?
    D’autant qu’il m’a surprise, le brave Rosset. Plus bavard qu’une pie et sans complexe. Non seule­ment très content de ses perfor­mances à l’antenne, mais n’hési­tant pas à se comparer à Nadal lors de ses savantes analyses du comportement de Federer.
    En faisant les points et les fautes, il doit perturber l’ Espa­gnol, pérorait ce cher Marc sans rire. En tout cas moi, quand je jouais, je détestais ce genre de client. Je ne savais trop com­ment m’en sortir. A la longue, je suppose que ça risque aussi de déranger Rafa, ajoutait-il en substance.
    On se pince un chouïa! Si j’imagine aisément que la ma­nière désordonnée de Sa Grâce eût pu aisément déstabiliser le Genevois, il me paraissait en revanche clair que l’ Ibère n’éprouverait aucun mal à se dépatouiller de l’embrouille.
    Là n’est toutefois pas l’impor­tant, vous vous en doutez. L’in­quiétant reste l’état comateux du génie. Il ne gagnera jamais Roland Garros n’avais-je cessé d’écrire. Que n’ai-je persisté dans la voie du bon sens, au lieu de changer bêtement mon fusil d’épaule juste pour encourager le phénix!
    Que m’a rapporté ce beau geste? Des nèfles. Il était apathi­que, grognon, se déplaçait lour­dement, la main molle, la mèche en bataille, la tête basse et la mine triste, en pleine débâcle face aux marrons dévastateurs du taurillon croisé avec un pitbull.
    Du coup, c’est terminé les cadeaux. J’en suis à supputer le pire. Bien que jardinier en chef depuis quatre ans, le phénomène ne remportera peut-être simple­ment plus Wimbledon. Et je n’ose évoquer l’éventuelle cacade de l’ US Open.
    Bref, si ça continue de la sorte, la TV romande sera réduite à de pitoyables expédients en nous passant les anciennes victoires de Rodgeur pour nous exalter la fibre. A l’image d’ Eurosport dans le tournoi du Queen’s.
    N’ayant plus le moindre authentique champion à se mettre sous la rétine côté tamis, la chaîne n’a rien trouvé de mieux jeudi, négligeant de nous montrer les autres matches du jour pour meubler une interrup­tion pluvieuse, que de nous bassiner avec du vieux. Soit en diffusant intégralement, et pour la troisième fois, une rencontre des… seizièmes de finale, enlevée la veille contre Hewitt par le Français Tsonga. Lequel avait évidemment déjà perdu au tour suivant, tel d’ailleurs un paquet de ses compatriotes.
    Franchement limite. Même si j’admets qu’il y a des jours où c’est vraiment duraille de porter sa croix. Edmée
     

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