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  • Retour sur terre des extraterrestres de la raquette

    afeder.jpgToujours aussi sensible, Federer n’a pu s’empêcher de verser une larmichette en recevant le trophée de Bâle pour la cinquième fois. Ce qui n’a pas manqué de déclencher une nouvelle vague d’admiration béate des Dupond-Dupont à l’œuvre sur la TSR, eux aussi submergés par l’émotion.  

    Ce qu’il n’a pas fallu subir de la part du duo infernal Dupuis-Rosset au cours de la semaine. Faisant  assaut de commentaires éclairés et d’analyses fines, il atteignait des sommets à l’occasion du match entre Djokovic et le jeune Nishikori.

    Quand on sert moins fort on marque moins de points sur son service clamait le grand Marc, se demandant dans la foulée pourquoi diable le Japonais ne balançait pas des premières deuxièmes pour se mettre à l’abri...

    De son côté la perruche, frétillant d’aise lors d’une fulgurante attaque gagnante du Serbe, trouvait absolument fou la façon dont les meilleurs parviennent à serrer le jeu dans les moments importants. Eh bien oui, c'est logique, banane! Bref, du coup Rosset surenchérissait avec force et conviction. Je dirais même plus, mon cher Pierre-Alain. Il est numéro un et il va tout donner pour n’avoir aucun regret.

    On connaît l'issue de la chose, Nole se répandant lamentablement, nettement plus fringant dans son rôle de clown que sur le court depuis le début du tournoi. Et inutile de préciser que le ton du tandem de choc changeait brutalement lors des deux sets suivants.

    Dédaigneusement qualifié d’apprenti  à des années lumière du maître, le Nippon se voyait soudain élevé en trois revers et quatre coups droits au rang de top ten. Pour retomber évidemment dans la fosse commune lors de son élimination peu glorieuse le lendemain en finale par Sa Grâce helvétique.

    A cet égard d’ailleurs, j’imagine que les fans de Djokovic ulcérés vont profiter de cet écrasant succès express pour démontrer la réalité et l’étendue de la souffrance de leur idole, qui a pourtant courageusement décidé d’aller jusqu’au bout de son calvaire.

    Sans doute était-il un chouia diminué. Sauf qu’à le regarder caracoler fièrement et sans problème au cours de la première manche, j’ai quelques doutes sur l’extrême gravité de la blessure. Encore heureux donc qu’il ait daigné continuer le combat, histoire de ne pas gâcher une troisième fois la victoire de son adversaire... 

    Bref, c’est un peu le retour sur terre pour le cador du circuit. Parce qu’à le voir aligner 67 victoires pour seulement trois défaites dont deux sur abandon, les aficionados avaient tendance à le considérer comme un surhomme. Lui-même n'en était  pas très loin....

    Tout comme Andy Murray, certes un poil moins flamboyant mais assez exceptionnel ces derniers temps, se permettant en sus de reléguer impitoyablement notre gloire nationale au quatrième rang. Hélas, la belette écossaise déclarait forfait pour les Swiss Indoors, en raison d’une contracture musculaire au fessier. Voilà une gêne triviale qui vous humanise drôlement un extraterrestre, je trouve.

    De son côté Nadal vient de renoncer à l’Open de Bercy. Non seulement il reste traumatisé par ses échecs successifs face au vampire qui l’a saigné à six reprises en finale, mais son corps n’est que plaie béante à chaque rencontre. Etant donné l’état des deux autres, il y a de quoi rêver à un second triomphe du maestro en chef. Surtout s’il se retrouve seul en lice…

     

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat