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  • La légende balance Tsonga dans les cordes

    781052-13308106-317-238[1].jpgEtant donné l’absence du pitbull ibère, l’abandon du vampire serbe puis la défaite de la belette écossaise, il eût été assez surprenant que Sa Grâce helvétique ratât le coche à Paris. D’autant que surfant sur son succès bâlois, le maestro nous a quasiment refait du Rodgeur des années glorieuses tout au long du tournoi.

    Egalant la performance d’Agassi en remportant Bercy deux ans après Roland Garros, le seul homme à avoir atteint la finale des neuf Masters 1000 a, dans la foulée, récupéré la troisième place du classement. 

    Certes on pouvait imaginer le contraire, notamment en consultant le site d’Eurosport, où les spécialistes pensaient que la légende devrait déjà s’employer ferme en quarts de finale face au fringant à Juan Monaco. Et risquait surtout de disparaître en demi-finales contre l’éblouissant Tomas Berdych au sommet de sa forme et de sa confiance, bourreau d’un Andy Murray faisant pourtant figure d’épouvantail.  

    Vu la raclée que lui a flanquée Federer, je me demande juste ce qui se serait passé si d’aventure son adversaire du jour n’avait pas été au top du top… Ce qui a évidemment poussé nos experts à revoir leur jugement, réduisant un peu l’éclat du lumineux Tchèque pour évoquer la partie de rêve du Suisse, toujours capable de produire un tennis dont lui seul a le secret…

    L’autre monstrueux obstacle à se dresser contre le phénix, c’était naturellement Tsonga, leader incontesté de la raquette hexagonale devant les mousquetaires à la dérive Monfils, Simon et Gasquet. Bien qu’il fut parvenu dans le dernier carré grâce au forfait de Dracula et en finale avoir laborieusement battu le géant américain John Isner, dont le talent est quand même inversement proportionnel à la hauteur.

    Mais depuis quelque temps, les compatriotes de Jo-Wilfried avaient recommencé à le porter aux nues, plaçant récemment le charismatique et électrique boxeur des courts à égalité avec les Big Four au regardde sa deuxième partie de saison.

    Avec leur curieuse manière de compter, figurez-vous que notre gloire nationale se retrouvait dixième. De quoi terriblement craindre la redoutable lame tricolore. Pourtant Mohammed, sonné d’entrée, demeurait empêtré dans les cordes. Très déçu mais beau joueur, à l’image de Berdych d’ailleurs, il a rendu hommage au «plus grand joueur du monde et qui le restera pour un bout de temps».

    Cette profession de foi doit suprêmement agacer Djokovic et ses fans. Tsonga, qui mène aux points contre  le Serbe, avait commencé à enfoncer le clou dans une interview. Il expliquait qu’affronter le nouveau boss du circuit ne lui procurait aucun sentiment spécial. Ajoutant qu’il avait moins d’aura que Rodgeur ou Rafa et que pour l’instant il était loin au niveau du palmarès. Voilà qui est dit.   

     

      

     

     

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  • Ces champions qui ne jouent pas pour les sous...

    David-Beckham[1].jpgContrairement à ce qu’on pense généralement, il n’y a pas que l’argent dans le sport. Certes quand apparemment on en manque, ça risque de poser un problème. Comme à Boulette Chagaev, en principe pas autant cousu de dollars qu’il le prétend, ce qui lui vaut quelques petits soucis du côté de la justice.

    Remarquez, je ne serais pas trop surprise au cas où il serait fauché. Il me semble avoir écrit dans une chronique précédente que s’il était vraiment plus riche que riche, il se serait débrouillé pour acheter un club nettement plus prestigieux que Xamax.

    Mais attendons que les choses suivent leur cours. D’autant qu’en l’occurrence, ce n’est pas du boss de Neuchâtel qu’il s’agit. Je veux parler de ces superchampions, dont on a tendance à décréter hâtivement que seules les pépètes les intéressent.  

    Prenons au hasard les footballeurs et les tennismen. Par exemple Beckham, dont la rumeur annonce l’engagement éventuel au PSG. Spécial, je trouve. Il débarquerait au Servette, je ne dis pas. Mais au PSG, à 36 ans, sérieusement, ça étonne. Alors évidemment, on suppose qu’il y a anguille sous roche en forme de jackpot.  

    Raté. Sa venue, ai-je lu, dépendrait avant tout du projet sportif et non de la dimension pécuniaire et mercantile dont lui et accessoirement le club pourraient tirer profit. Du coup on évoque un discours rare dans le monde un chouïa pourri du crampon, mais pas étonnant car il correspond exactement au portrait dressé par les «happy few» qui ont le privilège de fréquenter le beau David.

    Des propos d’ailleurs renforcés par les déclarations de Nasser Al-Khelaifi, nouveau directeur qatari du club. Non seulement Beckham, un ambassadeur, une marque, un exemple, dépasse le sport selon lui, mais c’est aussi un très bon joueur dont l’âge ne pose aucun problème.

    Tout ça pour préciser qu'il a une morale le Spice Boy. A l’image de Djokovic, victime d’un mauvais procès assorti d’un buzz sur le net, au prétexte qu’il se serait inscrit à l’Open de Bercy uniquement pour toucher une prime.

    Après l’avoir vu grimacer de douleur à Bâle, puis perdre lamentablement contre un second couteau japonais, j’avoue m’être demandé deux secondes s’il s’alignerait à Paris. Toutefois, cultivant quelques doutes sur la gravité de sa blessure, le retrouver en tête de meute ne m’avait qu’à moitié surprise.

    En revanche j’ignorais que s’il zappait le tournoi, il ne toucherait pas son bonus, lequel s’élève à la bagatelle de 1,6 million de dollars. Il est vrai qu’il n’en a pas franchement besoin pour finir son mois. En même temps, plus on en a…

    Mais je m’égare. Le Serbe a naturellement balayé d’un revers sec ces vilains soupçons, ulcéré qu’on puisse le prendre pour un âpre au gain. Je suis là pour jouer, pour redevenir compétitif et tenter de gagner la Coupe à Londres. Absolument pas pour les sous, a-t-il déclaré en substance.

    La preuve, en dépit de son épaule subitement redevenue douloureuse, il s’est courageusement hissé en quarts de finale du tournoi avant de déclarer forfait. Non mais vous imaginez un peu le désintéressement du bonhomme. Alors qu’un seul coup de raquette eût pu lui rapporter le pactole, il nous a fait deux matches pour le même prix. C’est beau, non?

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  • Ces stars qui ne jouent pas pour les sous...

    David-Beckham[1].jpgContrairement à ce qu’on pense généralement, il n’y a pas que l’argent dans le sport. Certes quand apparemment on en manque, cela risque de poser un problème. Comme à Boulette Chagaev, en principe pas autant cousu de dollars qu’il le prétend, ce qui lui vaut quelques petits soucis du côté de la justice.

    Remarquez, je ne serais pas trop surprise au cas où il serait fauché. Il me semble avoir écrit dans une chronique précédente que s’il était vraiment plus riche que riche, il se serait débrouillé pour acheter un club autrement prestigieux que Xamax.

    Mais attendons que les choses suivent leur cours. D’autant qu’en l’occurrence, ce n’est pas du boss de Neuchâtel qu’il s’agit. Je veux parler de ces superchampions, dont on a tendance à décréter hâtivement que seules les pépètes les intéressent.  

    Prenons au hasard les footballeurs et les tennismen. Par exemple Beckham, dont la rumeur annonce l’engagement éventuel au PSG. Spécial, je trouve. Il débarquerait au Servette, je ne dis pas. Mais au PSG, à 36 ans, sérieusement, ça étonne. Alors évidemment, on suppose qu’il y a anguille sous roche en forme de jackpot.  

    Raté. Sa venue, ai-je lu, dépendrait avant tout du projet sportif et non de la dimension pécuniaire et mercantile dont lui et accessoirement le club pourraient tirer profit. Du coup on évoque un discours rare dans le monde un chouïa pourri du crampon, mais pas étonnant, car il correspond exactement au portrait dressé par les «happy few» qui ont le privilège de fréquenter le beau David.

    Des propos d’ailleurs renforcés par les déclarations de Nasser Al-Khelaifi, nouveau directeur qatari du club parisien. Non seulement Beckham, un ambassadeur, une marque, un exemple, dépasse le sport selon lui, mais c’est aussi un très bon joueur dont l’âge ne pose aucun problème.

    Tout ça pour préciser qu'il a une morale le Spice Boy. A l’image de Djokovic, victime d’un mauvais procès assorti d’un buzz sur le net, au prétexte qu’il se serait inscrit à l’Open de Bercy uniquement pour toucher une prime.

    Après l’avoir vu grimacer de douleur à Bâle, puis perdre lamentablement contre un second couteau japonais, j’avoue m’être demandé deux secondes s’il s’alignerait à Paris. Toutefois, cultivant quelques doutes sur la gravité de sa blessure, le retrouver en tête de meute ne m’avait qu’à moitié surprise.

    En revanche j’ignorais que si Dracula zappait le tournoi, il ne toucherait pas son bonus, lequel s’élève à la bagatelle de 1,6 million de dollars. Il est vrai qu’il n’en a pas franchement besoin pour finir son mois. En même temps, plus on en a…

    Allons, allons, je m’égare. Le Serbe a naturellement balayé d’un revers sec ces vilains soupçons, ulcéré qu’on ose le prendre pour un âpre au gain. Je suis là pour jouer, pour redevenir compétitif et tenter de gagner les Masters de Londres. Absolument pas pour les sous, a-t-il déclaré en substance.

    La preuve, en dépit de son épaule subitement redevenue douloureuse, il s’est courageusement hissé en quarts de finale du tournoi avant de déclarer forfait. Non mais vous imaginez un peu le désintéressement du monsieur. Alors qu’un seul coup de raquette eût pu lui rapporter le pactole, il nous a proposé deux matches pour le même prix. Emouvant, non?

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