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  • le coq français plus déplumé que jamais!

    Sous le choc, la France. Pas une de ses représentantes en seizièmes de finale de l’US Open. Du jamais vu depuis vingt-trois ans. Traumatisés, les spécialistes tricolores balancent entre Trafalgar et Waterloo. Je me demande pourquoi, l’étonnant n’étant pas ce naufrage calamiteux, mais le fait que les experts hexagonaux aient songé une seconde qu’il eût pu en être autrement. Les pauvres n’ont décidément pas les yeux en face des trous dès qu’il s’agit de leurs compatriotes. A l’image d’un des duos de choc d’Eurosport qui n’hésitait pas à se gausser sans vergogne en évoquant le tennis balbutiant de Venus Williams ou le genre mémé de Petrova. Laquelle n’a évidemment pas tardé à en boucher un coin à leur Julie de service. Mais voilà. Pourtant bourrés de talent, les Frenchies n’ont paraît-il pas évolué à leur vrai niveau. Mon œil. C’est juste l'inverse dans la mesure où la plupart d’entre elles se sont simplement inclinées contre des filles mieux classées. Y compris Bartoli, qui faisait se pâmer le commentateur et la consultante de la chaîne en démarrant sur les chapeaux de roue contre Kim Clijsters. Une vraie pile électrique bavaient-ils de conserve, subjugués par le génie et l’énergie de Marion. A peine allumée, aussitôt éteinte, vous pensez bien. Bref, le coq ayant aussi perdu un maximum de plumes chez les garçons avec huit éliminés sur douze, il me semble fin prêt pour la casserole. Vous me rétorquerez que nous n’avons qu’à balayer devant notre porte. Je vous le concède volontiers. La seule différence, c’est que contrairement à nos deux rigolos, je ne cultivais pas la moindre illusion. Notamment en ce qui concerne le comportement lamentable de Patty Schnyder et surtout celui de Wawrinka, le plus mauvais des nôtres à New York, hommes et femme confondus. Franchement à lui souhaiter des quadruplés, histoire qu’il cartonne enfin quelque part ! Et je ne vous raconte pas Federer. La honte en le regardant se ridiculiser au troisième set face au 1364e du classement. Sans parler de son adversaire suivant. Ça «greulait» tellement de la part de l’Allemand que même Pierre-Alain Dupuis se la coinçait, subitement tétanisé par les errements pitoyables de Sa Légende. Pour tout arranger, j’ai la nette impression que ni les Bleus ni les Rouges ne vont rigoler question crampon, ce soir. J’entendais par exemple un ex-footeux célèbre clamer fièrement sur une radio que les équipes du monde entier rêvaient d’affronter les Français. Et pour cause, ils sont particulièrement bons à prendre... Quant à Suisse-Grèce, au secours ! Lorsque les Helvètes se déclarent dans les meilleures dispositions, ça me flanque déjà les jetons. Alors imaginez mon angoisse en découvrant que les automatismes péclotent vilain à quelques heures de la rencontre. Certes, ai-je lu, Alexandre Frei sait que lui et ses potes doivent battre les Hellènes. Formidable cette science, non ? Il n’empêche. Saint-Jacques priez pour nous!

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