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Finale de la Coupe Davis: chaque battement de cil des Rouges et des Bleus passé au crible!

fede-tsonga_3e3699d5edaff3a2fcf5caa2c01a67cd[1].jpgDepuis que Suisses et Français ont été invités, en septembre dernier, à en découdre à Lille du 21 au 23 novembre dans l’espoir de remporter le fameux saladier d’argent, c’est du délire au sein de la planète tennis.

Et je ne vous parle pas des pauvres auditeurs d’Europe 1 qui devront se farcir les commentaires de l’insupportable Cyril Hanouna. A côté, ceux des spécialistes de la RTS, c’est du miel pour les oreilles. Y compris les piaillements de la perruche, alias Pierre-Alain Dupuis…

Non, je vous parle de chaque mot, chaque geste, chaque battement de cil des uns et des autres examiné, sondé, scruté, décodé. Sans compter chaque point, chaque set, chaque match analysé, décortiqué, décodé, épluché, disséqué. 

C’est dire si la Coupe Davis est dans toutes les têtes helvético-hexagonales à Bercy, dernier grand rendez-vous où les futurs adversaires testent leur forme à l'image d'un Gasquet conquérant et chanceux au premier tour, vu que contrairement aux deux Rouges déjà qualifiés, aucun Bleu n'est assez fort pour s’aligner au tournoi des maîtres chez les British. 

Mais Federer a eu beau gagner à Shanghai et Bâle je ne peux m’empêcher de penser que les chances des Suisses qui avaient à mon avis passé de presque nulles à très minces, n’ont pas augmenté d’un iota. Et les pathétiques tentatives de Gilles Simon (je ne le croyais pas aussi peste) d’appeler au boycott de Rodgeur question applaudissements n’y sont pour rien.

Ce qui m’inquiète ce sont les déclarations de Sa Grâce selon lesquelles la Coupe Davis n’est pas sa priorité, tant il trouve plus fun de redevenir numéro un mondial à la fin de l’année au nez et à la barbe de Djokovic. Même si le "saigneur" des courts, qui a déjà épuisé les joies de la paternité, n'a pas la moindre intention de laisser la légende ajouter un nouveau chapitre à sa glorieuse saga.

On peut certes regretter que le Guillaume Tell du tamis soit aussi peu patriote et ne pense qu’à lui. Mais la question est ailleurs. Il envoie surtout un très mauvais signal à un mois de cette fichue finale. Courir deux lièvres aussi trapus, c’est trop risqué. Et le maestro sent bien que Wawrinka est actuellement plus un poids qu’un soutien. Autrement posé, que les carottes sont quasi cuites côté Davis.

Voilà qui ne va malheureusement pas inciter le Vaudois, empêtré dans ses prématurées défaites à répétition depuis trois tournois, à faire des étincelles à Paris et à Londres.

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

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