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Mondial: Rouges de honte... mais heureusement que le ridicule ne tue pas!

imagesCADU0PQ6.jpgTout ça pour ça, comme dirait Lelouch! Ces plans qu’ils nous tiraient sur la comète des deux côtés de la frontière depuis dimanche dernier, je ne vous dis pas. La marche du monde dépendait carrément de ce duel franco-suisse "équilibré". 

En même temps on ne cessait de nous répéter, enfin surtout Massimo Lorenzi: ce n’est que du foot. Vraiment à se demander ce qu’on aurait raconté si ce n’eût pas été une simple histoire de crampon!

Particulièrement malvenues évidemment vu le naufrage helvétique quasi historique, les analyses folkloriques des commentateurs (tous y allaient de leurs clés et de leurs solutions miracles) et de leur cohorte d’experts. Tentant tous de nous prouver à quel point nos footeux étaient redoutables et que les Français avaient intérêt à se méfier. D’autant plus avec le formidable courage qu’ils avaient montré en ne lâchant rien jusqu’à la fin de la rencontre contre l’Equateur.

De leur côté, les Bleus s’amusaient à jouer l’intox, notamment le matois Didier Deschamps qui, tout en affirmant qu’il fallait prendre au sérieux un adversaire de grande qualité, numéro six au classement Fifa (!), avait parfaitement compris à qui il avait affaire, puisqu’il avait décidé d'aligner la même équipe que contre la Jamaïque récemment écrasée 8-0 par ses ouailles en match amical.

Voilà pourtant qui n’empêchait pas Alexandre Comisetti, n’y pigeant que dalle, de s’étonner de ces changements bizarres, estimant qu’ils étaient bons pour nos footeux. L’occasion d'ailleurs de leur tresser des couronnes. Je trouve l’équipe suisse extraordinaire, de petite elle est devenue grande, psalmodiait-il.

Et Leonard Thurre d’en rajouter, insistant sur le fait que les Helvètes n’ayant désormais aucune pression, pouvaient gagner pratiquement les doigts dans le nez. Sans oublier le grotesque titre du Blick, selon lequel les Rouges allaient flanquer une correction aux Bleus. Bref, heureusement que le ridicule ne tue pas. Car après cette humiliante fessée de l'EDF, on risque pire. Enfin pareil qu’en Afrique du Sud il y a quatre ans. L'élimination au premier tour donc.

Mais en attendant l'affrontement de tous les dangers contre le Honduras, j'ai d'autres soucis. Avec l'Espagne et l'Angleterre out, le Portugal à la ramasse, le Brésil et l'Italie pas au mieux, je commence à avoir quelques frissons d'angoisse. Eh oui, en imaginant les Tricolores en finale!!!  Pourquoi pas contre l’Allemagne? Ce qui serait une bénédiction en l’occurrence. Car selon la fameuse boutade, le foot est un sport qui se joue à onze contre onze mais à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne…

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