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Et si Cuche pensait à utiliser sa tête...

Toutes affaires cessantes, il faut que je vous entretienne d’un sujet absolument capital. J’avoue avoir parfois reproché aux Français leur chauvinisme effréné. Je sais, nous autres Helvètes n’avons qu’à balayer devant notre porte. Là n’est pourtant pas la question.
Tandis que nous campons sur notre nationalisme crasse, nos chers voisins, eux, seraient en réalité d’incurables romantiques! Raison principale pour laquelle ils n’acceptent pas les échecs de leurs champions et supportent difficilement de ne pas posséder un représentant, au moins, dans un sport roi.En l’occurrence la Formule 1.
Littéralement renversant! Rassurez-vous cependant, j’attends de voir dans la mesure où j’ai découvert la chose lors d’une émission d’après-course, animée par l’insupportable et prétentieux Denis Brogniart, champion planétaire du caquet jamais rabattu. C’est au point qu’à côté de lui, Fabrice Jaton frise carrément l’aphasie.
Je plaisante. Ce serait un drame, avec le lancement de la saison de ski à Sölden. D’autant qu’à en juger par une interview au Télétexte, cela semble bien parti pour la flèche des Bugnenets, qui vise donc l’or à Vancouver. De quoi booster follement le débit de Sa Logorrhée.
Evidemment, comme le Neuchâtelois le dit lui-même, ce n’est pas dans la poche. Faudra cravacher dur, et encore rien n’est sûr. J’approuve. Non pas parce qu’il s’agit d’un grand modeste qui a appris à se contenter de peu malgré des efforts constamment renouvelés. Le contraire en somme de l’insatiable et concupiscent Rodgeur, plus furieusement accroché à ses records qu’un chien à son os, ou Nadal à son string!
Pour preuve, une seule petite médaille d’or en quatre participations aux Jeux olympiques suffirait amplement au bonheur de notre as de la latte.
Le problème, c’est sa bizarre stratégie pour y parvenir. Jugez plutôt: «Toutes les courses que je peux aller chercher, je dois les avoir en main, sinon je ne peux pas les gagner»… Etonnant de la part d’un skieur, non? Mais figurez-vous que ça paraît aussi assez compliqué pour lui question nougats. «Ce général, je l’avais tellement dans les pieds que j’ai trop poussé.» Mince alors! Et il y a plus rageant: «A Sölden j’ai souvent eu l’impression que je l’avais sous les pieds.»
D’où je vous laisse imaginer le palmarès, si d’aventure ce brave Didier avait songé à utiliser sa tête. Il est encore temps.
A part ça, j’ai de sacrés soucis. Kim Clijsters battue à plate couture par Patty Schnyder après avoir gagné l’US Open, voilà qui vous donne une
terrifiante idée du déclin
abyssal du tennis féminin…

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

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