Festival de Cannes: «In Flames», les effets hallucinatoires dévastateurs du patriarcat sur une jeune Pakistanaise (24/05/2023)

Karachi, une ville violente. Surtout pour les femmes  Agressée sans raison au volant de sa voiture par un inconnu qui lui balance un pavé dans la vitre et la traite de sale putain, Mariam, étudiante en médecine, hésite à porter plainte, en se disant que cela ne servira à rien. Ce qui révèle sa condition de vie. Mais son camarade Asad, un garçon délica, évoluéet  très attiré par elle, l’y encourage.
 
L’amitié se transforme en un sentiment plus fort chez les deux jeunes gens, qui commencent à sorti ensemble. Mais Asad meurt dans un accident de scooter alors qu’ils rentrent de la plage  Et ce qui commence comme une romance dérive vers le fantastique et l’épouvaante,- représentant les effets que l’enfer du patriarcat a sur cette jeune femme. Malade, sujette à des évanouissements, elle fait des cauchemars et développe des symptômes hallucinatoires.
 
Le malaise est croissant, Mariam se sentant de plus en plus piégée par des prédateurs. Y compris familiaux. Déjà vulnérables, elle et sa mère se retrouvent encore plus fragilisées après le décès du patriarche de la faimille qui les laisse dans les griffes d’un oncle odieux, prêt à les dépouiller de tout. .
 
Ce thriller psychologico-horrifique est signé de Zarrar Kahn, rentré au Pakistan après quelques années passées au Canada. «Ma vie n’a pas changé, mais celle des femmes a totalement basculé », explique-t-il après la projection de son film où il dénonce avec virulence une société pakistanaise particulièrement répressive, où tout est dominé par les hommes. Il laisse pourtant entrevoir une lueur d’espoir... .

"Creatura" aborde notre rapport au corps, au désir et au sexe

Peu de gens semblent vivre une sexualité saine et apaisée. C’est du moins ce que nous montre Elena Martin Gimeno dans Creatura, après avoir travaillé avec une thérapeute et recueilli d’innombrables témoignages d’ados, de femmes, de pères, de mère, . . 

Se donnant le rôle principal, présenté, come le précédant à la Quinzaine des cinéastes, la réalisatrice espagnole, qui connaît bibi  son sujet, aborde de manière frontale, cash et courageuse notre relation au désir, au sexe, et plus particulièrement celle, complexe et conflictuelle, qu’entretient une femme avec son propre corps. Cette femme c’est Mila, installée avec son compagnon Marcel dans une villa de la Costa Les difficultés apparaissent très vite suite à un rapport qui se passe mal et se termine en grosse dispute,

Tout au long du film, Mila revit des expériences, souvent désastreuses et douloureuses, à travers des moments-clé marquant son éveil sexuel à trois étapes de sa vie, cinq, quinze et trente ans. Ce voyage introspectif doit l’aider à comprendre l’origine de son problème et l’amener sur la voie de la guérison. En faisant en quelque sorte  la paix avec con corps.  Plus largement Creatura incite le spectateur à faire de même, à s’accepter et à remettre en questions certaines normes sociales.sur le sujet.  

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