Grand écran: "Une histoire provisoire" avec un homme, deux femmes mais pas trop de possibilités (15/05/2022)
Le film commence par une rupture. En quittant sa petite amie Karen, Sacha (Felipe Castro) un publicitaire genevois en pleine crise de la quarantaine, se casse la figure dans l’escalier et se réfugie, la jambe dans le plâtre, dans l’appartement de ses grands-parents reconverti en Airbnb.. Pour se reprendre et se remettre à travailler, alors que perdu et en recherche d’autre chose, il est sur le point de tout lâcher.
Manque de chance, il doit partager les lieux avec une professeure d’université iranienne, Marjan (Pooneh Hajimohammadi) qui, traversant également une croise conjugale a quitté Téhéran pour Genève, Alors qu’ils aimeraient tous les deux être seuls, ils s’agacent et s’évitent,
Mal à l’aise de se retrouver avec un inconnu , Marjan garde exprès son foulard pour maintenir une distance entre eux. Une vague tension monte jusqu’à l’arrivée d’une joyeuse touriste américaine, Mina (Elisabet Johanesdóttir), censée les pousser à dépasser leurs préjugés et leurs différences culturelles pour repartir dans la vie.
On voit bien l’idée du réalisateur suisse Romed Wyder et de sa co-scénariste iranienne Nasim Ahmadpour de faire se découvrir et se rapprocher deux personnes intriguées l’une par l’autre et finalement plus émotionnellement connectées qu’elles ne l’imaginaient. Mais cela reste une idée qui aurait mérité d’être mieux exploitée que par une mise en scène plate. Un homme deux femmes, mais pas trop de possibilités en somme dans cette Histoire provisoire.. Et ce n’est pas le jeun passif de Felipe Castro qui va booster l’affaire....
A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 11 mai.
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