Grand écran: Dubosc drague Alexandra Lamy en fauteuil roulant dans "Tout le monde debout" (14/03/2018)

maxresdefault.jpgAprès Les Tuche et La Ch’tite famille, on pouvait craindre une nouvelle daube avec le premier passage de Frank Dubosc derrière la caméra pour Tout le monde debout. Pourtant l’un des humoristes préférés des Français parvient à nous surprendre avec une comédie plutôt bien écrite (par lui-même), où il évoque le handicap tout en surfant sur la romance.

Hésitant longuement à se donner le premier rôle, Dubosc a fini par endosser le costume de Jocelyn, puissant dirigeant d'une entreprise de sport. Crâneur, menteur, dragueur invétéré, il multiplie les conquêtes. Jusqu'au jour où il se retrouve par hasard à séduire Julie, une jeune et jolie auxiliaire de vie, en se faisant passer pour un handicapé.

Bientôt il est invité dans la famille de Julie, qui lui présente sa sœur Florence, vraiment paraplégique, dont il va tomber fou amoureux. Mais son faux handicap se retourne contre lui. Craignant de la perdre, Jocelyn ne sait pas trop comment lui avouer la vérité.

Le véritable handicapé n'est pas celui qu'on pense

A quelques exceptions près, Dubosc laisse de côté ses gros sabots et son humour beauf. Certes on ne va pas jusqu’aux escarpins vernis et à la standing ovation, mais il faut reconnaître de la délicatesse et de la pudeur dans le traitement du sujet au nouveau réalisateur. Jouant sur les sentiments, mêlant émotion et tendresse, il veut non seulement démontrer que le fauteuil n’est pas une barrière à l’amour, mais que finalement le véritable handicapé n’est pas celui qu’on pense...

Franck Dubosc est particulièrement bien entouré par les personnages féminins. Sa partenaire, la ravissante, gaie, rayonnante et lumineuse Alexandra Lamy, se montre juste et crédible en violoniste qui joue par ailleurs au tennis. Dans le rôle secondaire d’assistante de Jocelyn, Elsa Zylberstein se révèle incroyablement douce, sensible et authentique.

On n’en dira peut-être pas autant de Gérard Darmon et de Claude Brasseur qui viennent jouer les utilités dans un film sans prétention. Il aurait tout de même gagné à être plus court et on regrette une fin lourdingue. Mais on ne se refait pas…

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 14 mars.

 

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