Grand écran:"Trainspotting 2", le retour nostalgique des junkies écossais... sur le retour (28/02/2017)
Les chemins des voyous écossais Renton, Spud, Sick Boy et Begbie se croisent à nouveau. Rentré au pays vingt ans après, Renton (Ewan McGregor), le junkie traître et voleur retrouve Spud (Ewen Bremner), également addict à l’héroïne qu’il sauve du suicide.
Autre accro, Sick Boy (Jonny Lee Miller), s’est lui reconverti dans le chantage à la sextape, avec la complicité de la jeune Nikki, déterminée à ouvrir un bordel chic. Quant à Begbie (Robert Carlyle), il s’est échappé de prison et tente de convertir son fils à son pitoyable business. Mais lorsque ce psychopathe alcoolique apprend la présence de Renton, il ne pense qu’à le coincer pour lui faire cracher le fric qu’il a dérobé.
Dans Trainspotting 2, Danny Boyle s’inspire très librement de Porno d’Irvine Welsh, pour livrer un film à la fois foutraque, nostalgique, mélancolique et assez drôle sur la désillusion d’hommes mûrs. L’œuvre d’un cinéaste assagi suivant ces losers quadras qui revisitent le passé et tentent de retrouver l’énergie de leur jeunesse par la drogue ou le crime.
Mais le coeur n'y est pas vraiment. Résultat, on a droit à une quête illusoire et pathétique procurant des moments parfois amusants, voire touchants. Mais le film finit par tourner en rond, se révèlant donc forcément moins percutant que le cultissime orignal. Même s’il lui est plutôt fidèle dans l’esprit.
C’est justement là que réside la difficulté. Concilier cet esprit d’époque avec une volonté de modernité, symbolisée par l’ambitieuse Nikki (Anjela Nedyalkova), personnage particulièrement intéressant venu de l’Est. A signaler par ailleurs une excellente BO qui ravira les fans.
A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès le ler mars.
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