Euro 2016: Suisse-France, beaucoup de bruit pour pas grand-chose! (20/06/2016)

asuisse.jpgGrosse revanche à prendre après le terrible camouflet du Brésil, piques en rafales, rivalité génératrice de tension, ambiance de feu, hordes de fans helvétiques déferlant sur Lille, bref ce match monté en épingle depuis le tirage au sort promettait d’être de la dynamite.

Avec cet espoir fou de battre enfin le grand voisin. Et puis pfffft, l’affaire s’est piteusement dégonflée, à l’image du ballon crevé au cours du match. D’aussi mauvaise qualité que les maillots des Suisses, se déchirant au moindre contact, soit dit en passant. Apparemment il n’y a pas de petites économies dans le monde friqué du foot. 

Pour en revenir à cette rencontre à caractère prétendument explosif, ce fut beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Sinon que la Suisse s’est qualifiée pour les huitièmes de finale. Tant mieux, mais pas de quoi se frotter de ventre en lui votant des félicitations pour son audace. Comme disait Stéphane Henchoz, le consultant bonnet de nuit de la RTS, elle a su mettre le pied sur le ballon. Dommage toutefois qu’elle n’ait pas jugé bon de l’ôter aux moments opportuns…

Et je ne vous parle pas d’un dernier quart d’heure d’une redoutable retenue chez les deux adversaires évoluant avec une prudence de Sioux au bord du précipice. Quand ils ne jouaient pas à saute-moutons (photo). Au point qu’on évoquait un match arrangé sur les réseaux sociaux, relevait-on sur France Info. Les Suisses ont montré aux Français qu’il fallait en rester là, aurait par ailleurs dit Dimitri Payet, toujours selon la chaîne. Eh bien, on ne les savait pas aussi obéissants les représentants de nos chers voisins!

C'est ainsi qu'en dépit de quelques commentaires extatiques des deux côtés de la frontière, Rouges et Bleus se sont quittés sur un tristounet 0-0. Bons amis de surcroît. Ce qui est plutôt sympathique de la part des hommes de Didier Deschamps. Il n’aurait en effet pas été scandaleux qu’ils raflent la mise, après avoir fâcheusement tiré trois fois sur les montants. Et si c’est moi qui l’affirme, vous pouvez me croire…

 

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